Étant donné qu’il y a plus de femmes élues que jamais auparavant, François Legault devrait nommer une femme à la présidence de l’Assemblée nationale, croit Québec solidaire.
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«Une seule femme a occupé la présidence dans l’histoire du Québec, pendant une seule année. Ça ne peut pas rester un fait isolé, il faut que les femmes aient plus de place dans notre appareil politique. Ma demande au premier ministre est bien claire : on est en 2022 et il y a plus de femmes à l’Assemblée nationale que jamais auparavant, il est plus que temps qu’on ait enfin une présidente. On est rendu là», a déclaré Mme Massé dans un communiqué de presse, jeudi.
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Le rôle de la présidence de l’Assemblée nationale est de veiller à ce que l’ensemble des députés ait une voix, peu importe leur affiliation politique. En regard de la distorsion entre le vote populaire et la répartition des sièges, la porte-parole de Québec solidaire estime que le mandat de la prochaine personne à occuper cette fonction sera très important.
«Avec la composition de cette nouvelle législature où le gouvernement occupe 72 % des sièges malgré 41 % des voix, il nous faudra une personne particulièrement rassembleuse et dévouée au bon fonctionnement du parlement. J’espère que François Legault ira dans cette direction en nommant une présidente au leadership rassembleur», a conclu Mme Massé.
Du côté de la CAQ, on indique que «tout sera annoncé en temps et lieu» et qu’on ne souhaite pas spéculer d’ici là. Toutefois, une source interne souligne que la nomination d’une femme à la présidence de l’Assemblée serait cohérente avec le nombre record de femmes élues dans le caucus du parti. «Ça enverrait un message», a-t-on indiqué.
«Une seule femme a occupé la présidence dans l’histoire du Québec, pendant une seule année. Ça ne peut pas rester un fait isolé, il faut que les femmes aient plus de place dans notre appareil politique. Ma demande au premier ministre est bien claire : on est en 2022 et il y a plus de femmes à l’Assemblée nationale que jamais auparavant, il est plus que temps qu’on ait enfin une présidente. On est rendu là», a déclaré Mme Massé dans un communiqué de presse, jeudi.
Le rôle de la présidence de l’Assemblée nationale est de veiller à ce que l’ensemble des députés ait une voix, peu importe leur affiliation politique. En regard de la distorsion entre le vote populaire et la répartition des sièges, la porte-parole de Québec solidaire estime que le mandat de la prochaine personne à occuper cette fonction sera très important.
«Avec la composition de cette nouvelle législature où le gouvernement occupe 72 % des sièges malgré 41 % des voix, il nous faudra une personne particulièrement rassembleuse et dévouée au bon fonctionnement du parlement. J’espère que François Legault ira dans cette direction en nommant une présidente au leadership rassembleur», a conclu Mme Massé.
Du côté de la CAQ, on indique que «tout sera annoncé en temps et lieu» et qu’on ne souhaite pas spéculer d’ici là. Toutefois, une source interne souligne que la nomination d’une femme à la présidence de l’Assemblée serait cohérente avec le nombre record de femmes élues dans le caucus du parti. «Ça enverrait un message», a-t-on indiqué.
Questionné à ce sujet dans le cadre de l’émission «Là-haut sur la colline» sur QUB radio, le nouveau leader parlementaire de l’opposition officielle, Marc Tanguay, a indiqué qu’il «serait le plus heureux des hommes» si une femme accède à la présidence du Parlement.
«Effectivement, je pense qu’on serait dû. La dernière fois, c’est il y a près de 20 ans avec Mme Harel, a observé M. Tanguay. […] Moi, je serais très heureux de cela, mais une fois que j’ai dit ça, ce sera au gouvernement, qui j’espère, aura entendu ce souhait exprimé, de nous arriver avec une proposition.»
«Vous savez, notre cheffe Dominique Anglade est une femme, a rappelé le député libéral. […] À chaque fois que des femmes atteignent des postes de direction, je pense que ça envoie un bon message. Et au-delà du message que ça envoie, le leadership au féminin, moi, j’y crois beaucoup et je pense qu’on en a besoin davantage.»
-Avec Marc-André Gagnon