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Les réunions menées avec l’Etat et les syndicats pour trouver un accord n’ont rien donné. Frustrés, certains employés ont quitté les syndicats, préférant prendre une avocate.
Même le temps n’y a rien changé. Le délai supplémentaire octroyé pour poursuivre les négociations entre Uber, l’Etat et les syndicats de chauffeurs VTC n’a pas débouché sur un accord. Alors que la Commission tripartite devait rendre ses conclusions fin août, les discussions avaient été prolongées jusqu’à la semaine dernière. Sans succès. Selon «Le Courrier», la société californienne aurait fait une proposition à ceux qui sont dorénavant considérés comme ses employés. Mais celle-ci n’a pas trouvé grâce à leurs yeux. L’offre aurait ainsi été rejetée par une majorité lors d’une assemblée générale, organisée mercredi dernier par le SIT et Unia.
Le chiffre avancé par le journal genevois s’élève à 4,6 millions destinés aux conducteurs pour couvrir les arriérés de salaires, vacances, frais professionnels et autres, soit 2’500 francs par personne. Un montant «ridicule», estiment les principaux concernés. La multinationale américaine aurait également proposé 15 millions de francs à l’Etat en matière d’assurances sociales. Insatisfaits de ce résultat, plusieurs chauffeurs VTC ont quitté les syndicats, se tournant vers une avocate, Me Anne Meier, pour les représenter.