La nouvelle Dame de Fer fait un mea culpa sur sa stratégie fiscale. « Nous devions agir, mais je reconnais que nous aurions dû mieux préparer le terrain ».
La Première ministre britannique Liz Truss a reconnu dimanche qu’elle aurait dû « mieux préparer le terrain » avant d’annoncer la semaine dernière des baisses d’impôts massives qui ont affolé les marchés financiers.
« Je m’en tiens toujours au plan que nous avons annoncé et je maintiens que nous l’avons annoncé rapidement car nous devions agir, mais je reconnais que nous aurions dû mieux préparer le terrain », a-t-elle affirmé sur la BBC.
Lors de sa campagne électorale, Liz Truss a mis en avant un programme économique peut-être déconnecté des réalités. Alors que son rival Rishi Sunak, ancien ministre des Finances, était plutôt favorable à la poursuite de l’augmentation des impôts afin de compenser les grosses dépenses occasionnées par la pandémie, elle a promis d’importantes baisses des prélèvements « dès le premier jour » à hauteur de 30 milliards de livres.
Outre la suppresion des « prélèvements verts » qui sont une taxe sur les factures d’énergie visant à financer des projets durables, la nouvelle Dame de Fer souhaite notamment insister du côté de l’impôt sur les sociétés en annulant une hausse programmée de celui-ci de 19 à 25% l’année prochaine.
