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«Révolution»: la grande résilience d’une danseuse de Lévis

«Révolution»: la grande résilience d'une danseuse de Lévis


La danse a toujours été une passion pour Amélie Albert. En décembre 2021, elle a toutefois dû arrêter à cause de plusieurs embolies pulmonaires qui l’ont laissée avec un traumatisme. Mais la passion a finalement été plus forte.

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Participer à Révolution était un défi personnel, et les maîtres ont su déceler, dimanche soir, autant sa fragilité que sa grande maîtrise des mouvements, sa finesse et sa technique irréprochable. Pourtant, la Lévisienne de 23 ans a dû travailler dur pour arriver à ce niveau.

«J’ai commencé la danse à l’âge de trois ans parce que ma grande soeur en faisait. Je voulais vraiment faire comme elle. On montait même des spectacles dans le sous-sol.»

Cette passion ne l’a jamais quittée, même si sa soeur a abandonné.

Pour elle, danser est très libérateur. «Ça peut aussi être thérapeutique, parce que ça permet de partager des émotions à travers des mouvements plutôt que des mots».

PROBLÈMES DE SANTÉ

En décembre 2021, Amélie est revenue au Québec pour les Fêtes, alors qu’elle participait à un programme de formation en danse au New Jersey.

«J’ai commencé à avoir des douleurs à la poitrine. Aux urgences, on m’a diagnostiqué plusieurs embolies pulmonaires avec des caillots de sang dans les deux poumons. J’ai été soigné grâce à des anticoagulants durant plusieurs mois. Je n’ai pas pu danser pendant au moins cinq semaines.»


«Révolution»: la grande résilience d'une danseuse de Lévis

PHOTO COURTOISIE / OSA IMAGES

Durant cette période, juste respirer était difficile. «Il y a des moments où j’étais paralysée de douleur. C’était paniquant, car chaque fois que je respirais, j’avais une douleur intense. Tous mes muscles se crispaient, je n’avais aucun contrôle sur mon corps.»

Si son corps a bien réagi aux traitements, sa santé mentale a été plus affectée.

«Ça m’a laissée avec un traumatisme. J’étais très anxieuse de toujours penser à ma respiration. Quand j’ai recommencé à danser, juste le fait de sentir ma respiration s’accélérer me rappelait de mauvais souvenirs. J’ai eu plus de difficulté à danser, l’hiver dernier, mais c’était plus psychologique que physique. Aujourd’hui, tout va beaucoup mieux.»

CARRIÈRE PROFESSIONNELLE

Cet événement a aussi changé sa façon de voir sa passion. «Je pense que j’ai toujours voulu faire de la danse un métier, mais je ne me permettais pas de le dire à haute voix. Je pensais que c’était trop difficile, que ce serait mieux d’avoir un parcours plus académique.»



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