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Inauguré en 1998, le Stade de France appartient à l’État mais il est géré par un consortium privé dont le contrat de concession doit prendre fin en 2025. Invitée d' »Europe 1 Sport », la directrice générale de l’enceinte a évoqué ce qui attendrait ce stade qui a déjà accueilli de nombreux événements planétaires.
La victoire des Bleus à la Coupe du monde 1998, les finales des Mondiaux de rugby en 2007 puis en 2023, ou encore les Jeux olympiques et paralympiques en 2024… Le Stade de France est l’infrastructure sportive majeure de l’Hexagone, avec ses 80.000 places et ses 557 évènements accueillis. Inaugurée il y a près de 25 ans, l’enceinte appartient à l’État, mais elle est gérée par un consortium privé dont le contrat de concession doit prendre fin en milieu d’année 2025.
Pour sa construction, « l’État a demandé à un groupement d’entreprises privées, en l’occurrence Bouygues et Vinci, de concevoir, financer, exploiter et de maintenir pendant 30 ans cette infrastructure », rappelle Alexandra Boutelier, directrice générale du Stade de France et invitée exceptionnelle d’Europe 1 Sport ce jeudi. « Il a fallu construire un modèle économique qui permette à la structure de fonctionner. »
Un nouveau modèle de concession, de régie ou de vente
Interrogée sur la possible volonté de l’État de ne pas renouveler la concession, la DG du Stade de France a assuré ne pas être au courant de ce que veulent faire les autorités. En revanche, selon sa « compréhension de la situation, l’État va préparer un processus d’appel d’offres dans lequel il va demander à un certain nombre de candidats de lui proposer des solutions en fonction d’un modèle qu’il aura lui-même imaginé. »
Reconnaissant ne pas savoir s’il s’agira d’un modèle de concession, de régie ou de vente, Alexandra Boutelier estime que « ceci devrait intervenir quelque part au premier trimestre de 2023 ».