Les logements résidentiels historiques du type prévus pour une rénovation importante sur la base de l’US Air Force de Wright-Patterson sont rares dans l’US Air Force, selon l’officier chargé de superviser ce projet et d’autres projets similaires. Pour cette raison, entre autres, le coût de la rénovation des maisons sera élevé, a déclaré le brigadier général Mark Slominski, assistant à la mobilisation du commandant du Commandement du matériel de l’US Air Force (AFMC). Par mission, Slominski occupe également le poste de directeur exécutif de l’infrastructure de l’US Air Force Civil Engineer Center et de chef de la direction des installations. « Ils sont élevés. Ils sont plus élevés que ce que vous vous attendriez à dépenser dans une rénovation d’une maison en dehors de l’installation », a déclaré Slominski dans une nouvelle interview accordée au Dayton Daily News.
Le projet de rénovation des maisons de Wright-Patterson a commencé à attirer l’attention après une attribution de contrat de routine du US Army Corps of Engineer en décembre. Le Corps a attribué un contrat à Messer Construction pour la rénovation de 29 maisons sur Wright-Patterson, au coût d’environ 2,4 millions de dollars par maison. En janvier, le groupement de construction Vazquez-RWB JV, LLC a protesté contre l’offre auprès de l’U.S. Government Accountability Office. La protestation contre le contrat total de 70 millions de dollars a allégué que le projet avait été injustement attribué à Messer.
En raison de la protestation, l’armée a suspendu les travaux sur le projet. Les responsables du centre de soutien à l’installation et de la mission de l’US Air Force à la base de Lackland Air Force de San Antonio, au Texas, ont déclaré qu’un nouveau contrat pourrait être annoncé en avril.
Dans une interview, Slominski a déclaré que l’US Air Force possède et exploite une quantité limitée de logements familiaux sur les bases aux États-Unis. L’US Air Force s’est engagée à restaurer ce que Slominski, un général à une étoile, appelle « 29 unités de briques de la base aérienne de Wright-Patterson ». Évoquant ce qu’il a appelé la « complexité » du projet, Slominski a déclaré qu’il y avait sept plans d’étage à rénover. Pour chacun de ces plans d’étage, il y a environ 150 feuilles de plans, suggérant le travail de démolition et de construction significatif envisagé ici. La reconstruction de parties des fondations des maisons est prévue, avec des travaux à l’intérieur axés sur les cuisines et les salles de bains.
Les quartiers en briques se trouvent sur la base du comté de Greene, dans un district historique créé en novembre 2018. Beaucoup de maisons ont été construites au milieu des années 1930. Lors d’une audience publique sur les plans de certaines des maisons en 2017, des responsables de l’US Air Force avaient déclaré à l’époque que les maisons étaient parmi les derniers exemples restants d’un logement gouvernemental historique dans l’US Air Force.
Au début des années 2000, Wright-Patterson a privatisé plus de 1 500 résidences, mais une étude de l’US Air Force a conclu que ces unités restantes « ne sont pas de taille adéquate et ne sont pas assez proches » des sites de travail des principaux dirigeants pour être considérées comme des résidences alternatives.
Étant donné la nature historique des maisons, des matériaux tels que les tuiles, les fenêtres, les façades en briques et les toits en métaux doivent être choisis avec soin. « C’est un investissement assez important dans des matériaux très spécialisés », a déclaré Slominski. Les améliorations des terrains environnants, des trottoirs du quartier et des zones à proximité font partie du contrat. « Cela rend la valorisation au dollar par pied carré plus élevée, cela la fausse un peu, car nous prenons en compte les améliorations du quartier. »
Slominski a comparé les maisons de Wright-Patterson aux travaux de rénovation à venir sur la maison du superviseur de l’Académie de l’US Air Force. « Ils sont certainement comparables car nous avons choisi de conserver un très petit nombre de maisons que nous possédons et exploitons nous-mêmes », a-t-il déclaré.
Le général a cherché l’analogie de la restauration d’une voiture de collection, comme une Ford Mustang de 1966. « Cela vaudrait probablement environ 7 000 $ si vous deviez réévaluer sa valeur actuelle », a déclaré Slominski. « Mais si vous vouliez le restaurer dans la condition d’usine, avec tous les matériaux d’origine, vous mettriez au moins 20 000 $ dans cette voiture, peut-être plus. Cela génère probablement un actif beaucoup plus important. Cela prend peut-être une voiture de 7 000 $ et la porte à 35 000 $ », a-t-il ajouté. « Vous constaterez qu’il est moins cher d’acheter une nouvelle Mustang. »
Il y a aussi des questions de durabilité. Le but de ce projet – Slominski a appelé le projet une « recapitalisation » – est de rendre les résidences habitables pour les décennies à venir. « Nous ne le faisons pas dans le cadre d’une réinitialisation de cinq ans ou de 30 ans », a-t-il déclaré. « Nous le faisons vraiment en prévision que ces maisons dureront encore 100 ans, ce qui est assez proche de ce qu’elles sont actuellement. »
Un projet de ce type nécessite des entrepreneurs capables de travailler dans un quartier où des officiers militaires et leurs familles vivent. Les travailleurs devront être vérifiés pour avoir accès à Wright-Patterson, a-t-il déclaré. Le projet devrait être achevé 880 jours après l’émission du contrat, soit un peu moins de 2,5 ans. « Par rapport à l’état des maisons, elles ont besoin d’être réparées », a déclaré Slominski. « Mais nous ne nous précipitons pas dans un processus qui va sacrifier la qualité. » « J’y suis allé. Je peux témoigner de leur valeur », a-t-il également déclaré.