Worldline, spécialiste français des paiements électroniques teste actuellement le « paiement palmaire » dans son laboratoire.
La crise sanitaire a accéléré la révolution des paiements. Dans les commerces, les paiements sans contact se sont largements répandus, mais cela pose d’importantes questions en termes de sécurité. « La sécurité est l’une des obsessions de cette industrie », a assuré ce vendredi matin le directeur général de Worldline, Gilles Grapinet, sur le plateau de BFM Business.
« Cette industrie repose sur un tripode » qui sont « la facilité d’usage » parce qu’il faut que « tout le monde puisse utiliser les paiements digitaux », « les très grosses volumétries » avec des « dizaines de milliards de transactions » et « l’hypersécurité », parce que c’est « de l’argent qui circule directement, ce n’est pas de la data », a souligné le dirigeant du spécialiste français des paiements électroniques.
« C’est votre identité »
Le secteur investit « en permanence sur les tendances des dix prochaines années », a-t-il avancé. Worldline, en ce moment, teste le « paiement palmaire » dans son laboratoire: le client s’authentifierait directement lors du paiement en posant sa main.
« On ne passe pas par un code », ni « par un bout de logiciel planté quelque part dans une puce », a-t-il précisé, « c’est votre identité qui permet de payer ».
La biométrie pourrait s’imposer à l’avenir dans les paiements. « Je pense que la biométrie aura un rôle au futur des expériences de paiement », a affirmé Gilles Grapinet, citant l’iris, la voix, la paume de la main, le réseau veineux, les schémas de température corporelle, ou encore la circulation de l’électricité sur la peau. « C’est incroyable à quel point un individu est unique sur Terre », a-t-il expliqué.