, modifié à
Dans un moins, les adhérents du parti des Républicains devront désigner un nouveau président au parti de droite. Trois candidats sont en course : Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau. Et les trois hommes comptent bien s’appuyer sur leurs différences pour séduire l’électorat.
Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau : ils sont trois sur la ligne de départ à avoir obtenu les parrainages nécessaires pour se présenter à la présidence des Républicains. Désormais, les trois candidats devront convaincre les adhérents du parti, de voter pour eux le 3 et 4 décembre prochains.
Mais sans grande surprise, la carte de France des adhésions pourrait influer sur le cours de la campagne. Deux régions devraient concentrer plus de la moitié des militants : la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) et l’Ile de France. La première région pourrait profiter a priori, plus au sudiste Éric Ciotti. L’Ile de France, moins évidente à catégoriser, pourrait bénéficier à Bruno Retailleau. Pour les trois candidats, la compétition commence pour se dernier mois de campagne, avec en point d’orgue, un débat télévisé fin novembre.
Aurélien Pradié cultive sa différence
A quelques semaines du scrutin, Eric Ciotti reste toujours favori. Il vise un gros score au premier tour et compte pour cela sur un socle d’électeurs solides hérités de la primaire LR l’an dernier. Le Niçois réalise une campagne de terrain sans coup d’éclat à ce stade, soucieux de préserver son avance.
A l’opposé, Aurélien Pradié, moins connu du grand public, cultive sa différence en s’opposant, par exemple, à la réforme des retraites à 65 ans. Enfin, Bruno Retailleau revendique la rupture avec l’héritage de Nicolas Sarkozy. D’abord, avec l’appareil du parti. Ensuite, le Vendéen appelle à la conquête des idées, préalable nécessaire, selon lui, à la conquête du pouvoir.