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Un propagandiste russe laisse sous-entendre qu’il faut tuer Poutine après l’échec de Kherson

Un propagandiste russe laisse sous-entendre qu'il faut tuer Poutine après l'échec de Kherson


Le retrait de l’armée russe de la ville stratégique de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, crée beaucoup d’émoi chez les propagandistes russes; l’un d’entre eux, Alexandre Douguine, a même laissé sous-entendre qu’il faudrait tuer Vladimir Poutine. 

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La région de Kherson avait été annexée fin septembre par le Kremlin. Le retrait des troupes de la capitale régionale représente carrément une «humiliation» pour Alexandre Douguine, souvent surnommé le «cerveau de Poutine» en raison de l’influence qu’il a auprès du président russe.

Dans un message publié sur le réseau Telegram, l’ultranationaliste témoigne de sa frustration des événements des derniers jours. 

Il fait référence à un livre de James George Frazer, Le Rameau d’or, pour appuyer ses propos, un ouvrage dans lequel un Roi est tué pour ne pas avoir «produit de la pluie durant une sécheresse».

«Nous donnons au souverain [Vladimir Poutine] le pouvoir absolu, et il nous sauve tous, le peuple, l’État, les gens, les citoyens, à un moment critique. Si pour cela, il [Vladimir Poutine] s’entoure de m**** ou crache sur la justice sociale, c’est désagréable. Ensuite, on verra son destin», a-t-il écrit. 

Douguine en a rajouté en disant que la Russie avait «abandonné Kherson» et que tous les «vrais Russes» devraient être en deuil et ressentir de la «douleur».

Même si le propagandiste affirme de façon implicite qu’il faudrait tuer le président de la Russie, il appelle toutefois au renversement du régime.

Selon le quotidien «Mirror», il est le premier propagandiste russe à dire des propos provocants entourant «l’échec de Poutine» dans son invasion lancée en février.

Alexandre Douguine avait défrayé les manchettes cet été lorsqu’il avait survécu à une tentative d’assassinat, dans la région de Moscou. C’est finalement sa fille, Darya, qui avait été tuée, probablement par erreur.



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