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Un implant cérébral plus fin qu’un cheveu humain développé par un ancien de Neuralink

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Passer de la théorie scientifique à la pratique médicale. La société Precision Neuroscience ambitionne de révolutionner le secteur des implants cérébraux. Une équipe de scientifiques et d’ingénieurs travaille pour concevoir une interface neuronale directe, ou BCI. Un petit appareil capable d’interpréter l’activité électrique du cerveau pour contrôler un ordinateur, quel qu’il soit.

Une technologie peu invasive

L’appareil développé par Precision Neuroscience s’intitule « Layer 7 Cortical Interface » pour « Interface corticale de la couche 7. » Une référence directe aux six couches cellulaires du cortex cérébral humain et dont l’implant serait la septième, explique CNBC qui relaye le projet. En analysant uniquement des signaux en provenance des neurones, l’implant serait capable d’interpréter les données pour contrôler une interface électronique à distance. Une technologie qui pourrait venir en aide aux patients atteints de pathologies dégénératives graves, comme la sclérose latérale amyotrophique, connue sous le nom de maladie de Charcot.

Le dispositif conçu par la firme ressemble à un réseau d’électrodes sur la surface d’une bande de scotch, le tout étant aussi fin qu’un cheveu humain. Un encombrement réduit au minimum pour endommager le moins possible les tissus du cerveau. A contrario, les implants développés par la société d’Elon Musk, Neuralink, sont plus gros et nécessitent une implantation directe dans le tissu cérébral.

2023, année charnière pour les implants cérébraux ?

« Je pense que c’est un gros avantage par rapport aux technologies qui nécessitent, par exemple, une craniotomie, l’ablation d’une partie importante du crâne, ce qui prend beaucoup de temps et comporte beaucoup de risques d’infection. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui voulait un trou percé dans son crâne« , explique Michael Mager, CEO de l’entreprise, à CNBC. Pour mettre en place le dispositif, une fente très fine de moins d’un millimètre est nécessaire.

Michael Mager dirige l’entreprise fondée en 2021 aux côtés de Benjamin Rapoport, jadis co-fondateur de Neuralink. La société compte commercialiser plusieurs versions de son Layer 7 Cortical Interface, avec plus ou moins d’électrodes en fonction des besoins des patients. Sur son site, Precision Neuroscience évoque déjà des réussites, encore expérimentales, dans le domaine. « Contrôler des bras robotisés, jouer à des jeux vidéo et envoyer des messages par la seule pensée » font déjà partie des nombreuses possibilités offerte par les BCI.

Dans les prochains mois, la société espère obtenir l’approbation de la FDA pour tester la technologie chez les humains, et en valider les premiers résultats. Pour Michael Mager, 2023 pourrait bien être une année décisive pour les implants cérébraux.

« Je pense que le cerveau est, à bien des égards, la prochaine frontière de la médecine moderne », esquisse le CEO, qui réclame davantage de rapidité dans le développement des dispositifs. Et d’ajouter : « Nous ne voulons pas que les 15 prochaines années ressemblent aux 15 dernières. »

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