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Un an après la crise alimentaire: L’accès au blé de la mer Noire ne tient qu’à un fil

24 heures



Le conflit en Syrie continue de désorganiser l’économie et l’agriculture, malgré les efforts de l’Europe et des Nations Unies pour créer un corridor humanitaire dans le pays. Les réfugiés syriens affluent en Turquie et en Jordanie, fuyant les combats et la violence.

Cependant, le conflit entraîne également l’abandon de plus d’un tiers des terres cultivées en Syrie, comme les agriculteurs fuient les combats et ne sont plus en mesure de cultiver leur terre. Cela est particulièrement préoccupant pour un pays qui était autrefois un producteur agricole important, en mesure de répondre à une grande partie des besoins alimentaires de la région.

Malgré cela, des initiatives ont été mises en place pour tenter de maintenir l’agriculture syrienne en vie. L’Europe et les Nations Unies ont contribué à la création d’un couloir humanitaire, qui permet de faire passer nourriture et médicaments dans les zones de conflit. Des projets de coopératives agricoles ont également été lancés pour aider les agriculteurs à se regrouper et à mieux gérer leurs terres.

Cependant, ces initiatives ne peuvent pas compenser les pertes massives que subit l’agriculture syrienne. Les agriculteurs qui ont fui leurs terres peuvent ne jamais y revenir, car ils ont perdu leur équipement et leur bétail, et la guerre continue de faire rage. De plus, les réfugiés syriens en Turquie et en Jordanie ont également un impact sur l’agriculture de ces pays, à mesure qu’ils cherchent à y trouver des emplois dans ce secteur.

Il est essentiel que l’aide humanitaire atteigne les populations touchées par le conflit et que des solutions à long terme soient trouvées pour aider les agriculteurs syriens à récupérer leurs terres et leur vie. L’agriculture est une source essentielle de nourriture et d’emploi pour la Syrie, et il est important de soutenir ce secteur pour éviter que la crise humanitaire ne s’aggrave encore davantage.

En fin de compte, la situation en Syrie est complexe et il n’y a pas de solution simple. Cependant, il est essentiel que les pays et les organisations internationales continuent à soutenir les populations touchées par la guerre et à chercher des solutions pour aider la Syrie à se reconstruire. Si nous n’agissons pas maintenant, les conséquences à long terme pour la région pourraient être désastreuses.

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