Ralph Hamers, directeur général d’UBS, était jusqu’à présent concentré sur l’investissement dans le numérique au sein de la première banque de Suisse. En revanche, le Credit Suisse s’était donné pour mission de restructurer sa banque afin de la remettre sur les rails. Cependant, les deux hommes sont actuellement sous une grande pression pour conclure la fusion des deux grandes banques suisses avant lundi pour tenter d’apaiser les marchés au bord de la crise de nerfs.
Le rachat de Credit Suisse par UBS est un dossier sensible, les deux banques étant les plus importantes de Suisse. Le Credit Suisse a enregistré des pertes massives à la suite du scandale Archegos, une affaire qui aurait coûté à la banque suisse plus de 5 milliards de dollars. Les pertes d’Archegos ont provoqué une crise de confiance chez les investisseurs, l’action de la banque ayant chuté en bourse.
Le rachat de Credit Suisse par UBS pourrait être la solution la plus judicieuse pour remédier à cette crise de confiance. UBS est actuellement en mesure de racheter Credit Suisse à un prix avantageux et offre un potentiel de croissance incroyable en combinant les forces des deux banques. La fusion des deux banques pourrait également apaiser les craintes des investisseurs quant à la solidité du secteur bancaire suisse.
Les deux directeurs généraux sont actuellement confrontés à un défi majeur du fait de la pression exercée par les marchés pour que la fusion soit conclue rapidement. Les investisseurs redoutent que la situation financière du Credit Suisse ne s’aggrave et ne provoque une crise majeure. Pour éviter cela, la fusion doit être menée à bien avant lundi.
Bien que la fusion de Credit Suisse et d’UBS semble être la solution la plus judicieuse, la tâche sera difficile. Les deux banques ont des cultures d’entreprise très différentes, ce qui pourrait compliquer la fusion. UBS est connue pour être plus axée sur le numérique, tandis que le Credit Suisse est plus enclin à la banque d’investissement. La fusion de ces deux cultures pourrait prendre du temps et nécessiter une flexibilité pour s’adapter aux différences.
La fusion des deux banques peut également impliquer des suppressions d’emplois. Les deux banques ont déjà annoncé des suppressions d’emplois avant la fusion, mais cela pourrait entraîner une réduction encore plus importante des effectifs après la fusion. La suppression des emplois pourrait également faire face à des oppositions syndicales, ce qui pourrait compliquer la fusion et attirer l’attention des médias.
Dans l’ensemble, la fusion de Credit Suisse et d’UBS est une étape importante pour le secteur bancaire suisse. Les deux banques sont actuellement confrontées à des défis majeurs, et la fusion peut être la solution idéale pour remédier à ces problèmes. Cependant, la fusion sera difficile à réaliser compte tenu des différences culturelles et des suppressions d’emplois potentielles. Les deux directeurs généraux devront travailler dur pour mener à bien la fusion avant lundi et apaiser les marchés en proie à la panique.