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En France, les plateformes de livraison de repas UberEats, Frichti ou encore Deliveroo font massivement appel à des livreurs, dont la grande majorité serait des sans-papiers. Pointée du doigt, UberEats dit avoir déconnecté 2 500 comptes identifiés comme frauduleux. Ces livreurs demandent la reconnaissance de leur travail pour pouvoir prétendre à une régularisation sur le sol français. Certains d’entre eux témoignent auprès de France 24.
Les reporters de France 24 sont également allées à la rencontre de Jérôme Pimot, l’un des présidents du Collectif des livreurs autonomes de plateformes (CLAP). Il revient sur la mobilisation des livreurs suite à la déconnexion de milliers de comptes et explique leurs revendications : ils réclament notamment la reconnaissance de leur travail et sa valorisation dans leurs démarches pour obtenir des papiers et travailler légalement. L’occasion de revenir également sur les conditions de travail de ces livreurs, toujours plus précaires.
Enfin, gros plan sur le phénomène des dark kitchens, qui préparent des repas ensuite livrés à domicile, et des dark stores, des locaux où sont stockés des produits courants qui peuvent être commandés sur internet et livrés à domicile. Ces cuisines souterraines et ces magasins fermés au public causent des nuisances. Après une longue bataille avec le gouvernement, des élus réclamant leur régulation ont obtenu gain de cause : ces sites sont désormais considérés comme des entrepôts par les autorités françaises.