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Téhéran pourrait être derrière l’agression au couteau d’un journaliste iranien à Londres.

Teheran pourrait etre derriere lagression au couteau dun journaliste iranien


DERNIERE AGRESSION D’UN JOURNALISTE IRANIEN A LONDRES

Le vendredi 29 mars dans l’après-midi, Pouria Zeraati, un journaliste de la chaîne Iran International, a été attaqué à l’arme blanche devant son domicile à Wimbledon, un quartier du sud-ouest de Londres. Âgé de 36 ans, Zeraati est l’animateur du programme « Last Words » sur cette chaîne en langue persane qui critique vivement le régime iranien. Lancée en 2017 et basée à Londres, Iran International est principalement suivie par la diaspora iranienne et les Iraniens utilisant un réseau privé virtuel (VPN).

Selon les informations du quotidien britannique The Times, Zeraati aurait été agressé par deux individus. Tout aurait commencé quand un homme aurait abordé le journaliste pour lui demander de l’argent. Face au refus de Zeraati, l’agresseur aurait tenté une altercation, avant qu’un second individu ne fasse son apparition.

Les agressions contre des journalistes critiques du régime iranien ne sont malheureusement pas rares. En février 2019, Ruhollah Zam, un opposant du gouvernement iranien vivant en exil en France, a été enlevé en Irak et ramené de force en Iran. Zam était connu pour être le fondateur du site d’opposition AmadNews.

Si l’attaque contre Zeraati à Londres n’a pas été revendiquée, de nombreux regards se tournent vers Téhéran. En effet, le régime iranien a déjà été mis en cause dans des actes de répression contre ses opposants à l’étranger. Pour rappel, un rapport de l’ONU publié en 2019 a souligné l’implication du gouvernement iranien dans des actes de torture et d’exécution d’opposants politiques.

Cette nouvelle agression vient s’ajouter à la longue liste des actes de violence contre les journalistes indépendants et les opposants au régime en Iran et à l’étranger. La liberté de la presse est régulièrement bafouée dans le pays, avec des journalistes emprisonnés pour des motifs politiques et des médias censurés par les autorités.

Les autorités iraniennes ont régulièrement nié toute implication dans les actes de violence contre les opposants politiques et les critiques du régime. Cependant, la répétition de ces événements et les preuves accablantes sèment le doute sur la sincérité de ces dénégations.

Il est crucial que la communauté internationale reste vigilante face à ces atteintes à la liberté d’expression et de la presse, et qu’elle fasse pression sur le gouvernement iranien pour mettre fin à ces pratiques répressives. La protection des journalistes et des opposants politiques est un enjeu majeur pour garantir un espace démocratique et ouvert à la diversité des opinions.

Pour en savoir plus sur l’agression de Pouria Zeraati et les implications politiques qui pourraient en découler, vous pouvez consulter l’article du journal The Times sur le sujet. Lien : [The Times](https://www.thetimes.co.uk/article/iranian-journalist-stabbed-on-his-way-to-work-in-london-02p7mwjfp).

Restons mobilisés pour la défense de la liberté d’expression et le respect des droits fondamentaux de tous les citoyens, qu’ils soient en Iran ou à l’étranger.

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