La série The Good Mothers, réalisée par Julian Jarrold et Elisa Amoruso, retrace le destin de quatre femmes qui ont défié l’omerta dans les familles de la ‘Ndrangheta en Calabre dès les années 1990. La série présente le quotidien italien du point de vue féminin, loin des clichés du genre et sans sensationnalisme. Elle raconte notamment l’histoire vraie de Léa Garofalo, qui a témoigné contre son mari, Carlo Cosco, dans l’espoir d’être protégée par l’État avec sa fille D.
Ces femmes ont été courageuses en s’opposant à leurs proches membres de la mafia calabraise. Elles ont pris des risques et ont payé le prix fort pour leur engagement. Ce sont elles qui ont osé briser le silence et dénoncer les pratiques criminelles de leurs maris ou de leur famille. La série montre leur parcours tragique avec réalisme, sans chercher à en faire trop.
En choisissant de mettre en avant le point de vue féminin, The Good Mothers s’éloigne des clichés classiques du genre pour raconter une histoire forte et émouvante. La série ne tombe pas dans la caricature, mais présente des personnages complexes et réalistes. Les femmes sont présentées comme des êtres humains à part entière, avec leurs doutes, leurs peurs et leurs espoirs.
Léa Garofalo est le personnage principal de la série. Elle a témoigné contre son mari, un membre de la mafia calabraise, dans l’espoir d’être protégée par l’État. Mais cet espoir s’est vite transformé en cauchemar : elle a été abandonnée par les autorités et a vécu cachée pendant des années, avec sa fille D. Elle a continué à témoigner contre la mafia jusqu’à ce qu’elle soit tuée par les membres de l’organisation.
Les autres personnages de la série ont également vécu des situations tragiques en s’opposant à la mafia. Il y a notamment Marisa Labriola, qui a quitté son mari, également membre de la ‘Ndrangheta, pour protéger ses enfants. Elle a déménagé avec eux dans une autre ville, mais a été traquée par les membres de l’organisation. Ce sont finalement ses enfants qui ont été assassinés.
La série montre également le rôle des femmes dans l’organisation criminelle. Elles ne sont pas les simples épouses ou mères de famille qu’on pourrait imaginer : elles sont actives et participent aux affaires. Elles sont souvent les intermédiaires entre les membres de la mafia et les autorités. Elles ont aussi un rôle important dans la transmission des traditions et du code d’honneur de la ‘Ndrangheta.
The Good Mothers est donc une série forte et émouvante, qui présente de manière réaliste le monde de la ‘Ndrangheta du point de vue féminin. Elle montre le courage de ces femmes qui ont osé prendre position contre leurs proches membres de la mafia calabraise. Elle présente également les contradictions de la société italienne, qui peine à lutter contre les organisations criminelles, malgré les témoignages de ces femmes.
