Pyongyang a tiré un missile balistique intercontinental (ICBM), mais le lancement semble avoir échoué, a indiqué l’armée sud-coréenne ce jeudi.
« Le lancement d’un ICBM par la Corée du Nord s’est vraisemblablement soldé par un échec », a déclaré l’armée de Séoul ce jeudi, quelques heures après l’annonce de trois tirs de missiles tirés par Pyongyang.
Le premier missile, tiré peu avant 8 heures (minuit à Paris), s’était dirigé vers la mer du Japon, à l’est de la péninsule. Des messages d’alerte ont été rapidement diffusés sur les ondes japonaises par les autorités, invitant la population à se mettre à l’abri.
L’alerte a été rapidement levée: le missile n’a finalement pas traversé l’archipel, « mais [a] disparu au-dessus de la mer du Japon », a indiqué le ministre japonais de la Défense, Yasukazu Hamada.
Deux autres missiles à « courte portée »
Ce missile, « à longue portée », a été qualifié de « missile balistique intercontinental » (ICBM) par Séoul, alors qu’il avait été initialement considéré comme « missile non identifié », explique l’agence de presse Yonhap.
Selon les autorités sud-coréennes, le missile a été tiré depuis la région de Sunan, au nord de Pyongyang. Il s’agit du premier lancement d’ICBM du Nord depuis fin mai, a confirmé l’armée de Séoul auprès de Yonhap.
Deux autres missiles « à courte portée » ont aussi été tirés par la Corée du Nord ce jeudi. Mercredi, la Pyongyang avait déjà tiré 23 missiles, dont l’un avait franchi la « Ligne de limite du Nord » (NLL) qui prolonge en mer la frontière terrestre intercoréenne, tout en restant dans les eaux internationales.