LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT PALESTINIEN PAR TROIS PAYS EUROPÉENS
En mai 2024, la Belgique a confirmé son engagement en faveur de la solution à deux États au Proche-Orient, sans pour autant reconnaître formellement l’État palestinien. Cette décision intervient après la reconnaissance unilatérale par la Suède en 2014, sans une définition géographique claire. D’autres pays européens comme la Norvège, l’Espagne, l’Irlande et Malte prennent également des mesures pour soutenir la création d’un État palestinien sur les frontières antérieures à 1967.
PERSPECTIVE HISTORIQUE
Les accords d’Oslo en 1993, qui ont échoué à instaurer la paix entre Israël et les Palestiniens, ont ouvert la voie à une reconnaissance plus affirmée de l’État palestinien par certains pays européens. La Norvège, où ces accords ont été discutés, apporte son poids diplomatique à cette cause. Du côté d’Israël, la politique de colonisation des territoires palestiniens menée par le gouvernement actuel soulève des interrogations quant à la possibilité de revenir aux frontières d’avant 1967.
RÉACTIONS ET TENSIONS
Israël, dans sa ferme opposition à la solution à deux États, a vivement réagi aux décisions de Madrid, Dublin et Oslo. Les pressions internationales s’intensifient, avec notamment une demande de mandat d’arrêt contre des dirigeants israéliens et du Hamas par la Cour pénale internationale. Cette montée en pression souligne un isolement croissant d’Israël sur la scène internationale.
ENJEUX EUROPÉENS ET INTERNATIONAUX
Bien que l’Union européenne défende la solution à deux États et le droit des Palestiniens à l’autodétermination, les divisions au sein des États membres limitent les actions concrètes. Les États-Unis, détenteurs d’un levier de pression sur Israël, restent peu enclins à reconnaître un État palestinien. Les discussions diplomatiques en cours entre certains pays du Moyen-Orient et l’UE soulignent la complexité de la situation régionale.
REFERENCES
Pour en savoir plus sur les tensions au Proche-Orient, consultez les articles suivants :