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pour les clubs de l’élite, la saison de tous les dangers

pour les clubs de l’élite, la saison de tous les dangers


C’est un rituel d’avant-saison. Chaque année, à l’approche de la reprise du championnat de France, spécialistes et amateurs de football aiment à analyser la liste des clubs évoluant en Ligue 1, le plus haut niveau national, pour la découper en plusieurs catégories : quels seront les prétendants au titre ? Qui pourra espérer finir l’année sur un accessit synonyme de qualification pour une coupe d’Europe ? Qui devra lutter pour se maintenir au sein de l’élite du football hexagonal ?

A l’aube de la saison 2022-2023, qui débute vendredi 5 août par l’affiche Lyon-Ajaccio, cette dernière catégorie s’annonce exceptionnellement plus garnie qu’à l’accoutumée. La raison ? Les quatre descentes directes au niveau inférieur, en Ligue 2 – et non plus deux comme jusqu’à présent –, qui viendront ponctuer l’exercice, la Ligue 1 devant passer de 20 à 18 pensionnaires en 2023-2024.

Cette réduction de la voilure avait été actée en juin 2021 par l’assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP) à la quasi-unanimité : 97,28 % des voix, seul le club de Metz avait voté contre. Les objectifs sont multiples. En abaissant le nombre de rencontres (de 38 à 34 par club), cette mesure libérera des dates dans un calendrier qui sera, dans le même temps, alourdi par le nouveau format de la Ligue des champions. Déployé en 2024-2025, celui-ci promet au minimum deux rencontres supplémentaires par participant.

Lire aussi : Ligue 1 ramenée à 18 clubs : « On est dans une vision court-termiste »

Outre la volonté de mettre ainsi les équipes françaises dans les meilleures conditions sur la scène continentale, l’objectif est aussi et surtout financier. Moins nombreux, les clubs se partageront une plus grosse part des revenus issus des droits de retransmission télévisée dont l’appel d’offres pour la période 2024-2028 aura lieu en 2023.

« Personne ne peut se sentir à l’abri »

C’est donc une année de transition qui s’ouvre ce week-end. Mais à l’instar des étapes de plaine du dernier Tour de France, elle n’a de transition que le nom. La saison se présente comme celle de tous les dangers. Notamment pour les récents promus, souvent parmi les plus fragiles l’année de leur montée en Ligue 1.

« Il se trouve que l’on monte l’année où il y aura quatre descentes ! C’est un peu con, mais c’est comme ça, riait récemment Jean-Marc Furlan, l’entraîneur de l’AJ Auxerre. Mais il vaut mieux être en Ligue 1. » L’AJA, comme les deux autres promus (Toulouse et Ajaccio), sera en première ligne dans une lutte pour le maintien qui impliquera beaucoup d’équipes. « On va être l’un des favoris pour la descente, légitimement », admet Pascal Gastien, l’entraîneur de Clermont, 17e et premier non relégable la saison dernière.

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