La présence chinoise en Afrique ne se limite pas uniquement au commerce et aux investissements. En effet, ces dernières années, la Chine a fourni de plus en plus d’équipements militaires et de services de sécurité sur le continent africain.
Depuis le début des années 2000, la Chine a considérablement augmenté ses ventes d’armes à destination de l’Afrique, faisant de l’Afrique son deuxième plus grand marché d’armement après l’Asie. Les armes chinoises sont parmi les plus économiques et les plus faciles d’entretien sur le marché international, ce qui les rend attractives pour les pays aux budgets limités.
En plus des ventes d’armes, la Chine fournit également des services de formation militaire, de maintien de l’ordre et de sécurité. Par exemple, les forces de maintien de la paix chinoises ont été déployées en Afrique de l’Ouest, en République centrafricaine et au Soudan du Sud. En outre, la Chine fournit différents types d’équipements militaires, tels que des drones, des véhicules blindés, des systèmes de communication et de surveillance.
Cette présence croissante de la Chine en Afrique inquiète de nombreux observateurs, qui craignent que la Chine ne cherche à étendre son influence politique et militaire sur le continent. Certains craignent également que la Chine ne contribute à la poursuite des conflits dans certaines régions, en vendant des armes à des groupes armés.
Cependant, la Chine et ses soutiens affirment que ces équipements et services de sécurité ne sont pas destinés à des fins agressives, mais plutôt à renforcer la sécurité nationale et à maintenir la paix et la stabilité dans la région. Ils soulignent également que les ventes d’armes chinoises ne représentent qu’une petite partie du commerce global entre la Chine et l’Afrique.
En fin de compte, la question de la présence chinoise en Afrique reste controversée, avec des arguments pour et contre. Il est clair que la Chine joue un rôle de plus en plus important sur le continent, et que cette présence suscite des préoccupations et des questionnements. Cependant, le véritable impact de cette présence sur l’Afrique reste à déterminer.