Des étudiants du MGIMO, surnommé le «Harvard russe» en raison de sa réputation prestigieuse en relations internationales, remettent en question leur engagement envers le Kremlin dans le contexte de la guerre en Ukraine. Marina, étudiante de 25 ans, se questionne sur son avenir professionnel et son rôle à jouer dans la politique russe. L’institut, autrefois reconnu pour son ouverture d’esprit et sa diversité intellectuelle, ne traite presque plus des questions liées à la guerre en Ukraine.
Au MGIMO, les étudiants sont formés pour servir l’État et participer activement à la politique russe. Cependant, la guerre en Ukraine, qui dure depuis huit ans, a engendré des doutes chez certains étudiants quant à leur engagement envers le Kremlin. L’institut, qui était autrefois connu pour son ouverture d’esprit et son multiculturalisme, est aujourd’hui critiqué pour son manque de discussion sur le conflit ukrainien.
Les étudiants du MGIMO se trouvent dans un conflit intérieur entre leur engagement envers l’État et leur désir de liberté d’expression. Certains se sentent restreints dans leur capacité à s’exprimer librement et à critiquer la politique russe en raison de leur devoir envers l’État. Cependant, certains étudiants s’engagent à travailler pour l’État en espérant y apporter des changements positifs.
Les doutes des étudiants proviennent de l’image que le monde a de la Russie et de sa participation au conflit ukrainien. Certains étudiants craignent les conséquences d’être associé au Kremlin sur leur carrière future dans la diplomatie et les relations internationales.
Malgré tout, certains étudiants persistent dans leur engagement envers l’État russe. Pour eux, leur devoir est de travailler pour leur pays, peu importe les circonstances. Ils espèrent ainsi contribuer à l’amélioration des relations internationales de la Russie.
En somme, la guerre en Ukraine a mis en lumière les incertitudes et les inquiétudes des étudiants du MGIMO. Ces derniers se retrouvent dans un conflit intérieur entre leur engagement envers l’État et leur désir de liberté d’expression. La réputation de l’institut a également été mise en question en raison de son manque de discussion sur le conflit ukrainien. Néanmoins, certains étudiants persistent dans leur engagement envers l’État russe, espérant ainsi contribuer positivement à la politique et aux relations internationales du pays.
