Le mois sans tabac revient pour une septième édition. Le principe reste le même : ne pas fumer une seule cigarette pendant le mois de novembre. Un exercice qui permet de multiplier par cinq ses chances d’arrêter de fumer. Car en France, le tabac reste un élément du quotidien. Ainsi, un tiers des 12-75 ans fume, et même une personne sur deux chez les 18-34 ans.
3,2,1… Et c’est parti ! Pour la septième année consécutive, l’opération « mois sans tabac » est lancé ce 1er novembre. Le principe est simple : ne pas fumer une seule cigarette pendant les 30 jours que compte le mois de novembre. Car dans l’Hexagone, le tabac reste un fléau : 15 millions de fumeurs en France et 70.000 personnes meurent chaque année du tabagisme. Dans le détail, un tiers des 12-75 ans fume, et ce chiffre grimpe à une personne sur deux dans la tranche des 18-34 ans.
Côté consommation, un consommateur fume en moyenne 17 cigarettes par jour et près de trois sur quatre en allume une dès le réveil. Et si toute la France est fortement touchée par le tabagisme, certaines régions le sont plus encore, à l’instar du Grand Est ou les Hauts-de-France.
Un mois sans impact ?
Un point important à mettre en avant : la crise sanitaire a eu un effet sur la consommation des Français. Depuis le début de la crise, les fumeurs fument en moyenne deux cigarettes de plus chaque jour. Et ces chiffres ne devraient pas franchement s’améliorer avec le mois sans tabac.
Selon une récente étude, 70 des fumeurs estiment que cette opération ne les aidera pas. Pourtant, réussir à ne pas fumer pendant 30 jours multiplie par cinq les chances d’arrêter définitivement. Pour les fumeurs près à vivre l’aventure, Santé publique France propose une ligne téléphonique gratuite, le 3989, et une application Tabac Info Service pour suivre son progrès et demander un accompagnement si besoin.