L’appartement qu’occupait l’homme en 1987, au moment de la disparition de Françoise Hohmann, a été fouillé. Il se trouve dans l’ouest de Strasbourg.
De nouvelles recherches ont commencé lundi concernant la disparition inexpliquée à Strasbourg en 1987 d’une représentante de commerce, Françoise Hohmann, dossier dans lequel Jean-Marc Reiser, assassin de l’étudiante Sophie Le Tan, avait été acquitté en 2001 faute de preuves, a-t-on appris de sources proches du dossier.
« De nouvelles recherches ont débuté aujourd’hui », a indiqué, sans plus de détails sur leur nature, une source proche du dossier, confirmant une information de RTL.
Une autre source proche du dossier a ajouté que ces fouilles, menées par l’Office central de la répression des violences aux personnes (OCRVP), dureraient « le temps qu’il faudra ».
Acquitté en 2001
Selon les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), ces fouilles ont eu lieu dans l’appartement en rez-de-chaussée qu’occupait en 1987 Jean-Marc Reiser dans l’ouest de Strasbourg.
En février 2020, évoquant des « charges nouvelles », le parquet de Strasbourg avait rouvert le dossier de la disparition de Françoise Hohmann avec l’ouverture d’informations judiciaires pour « séquestration arbitraire criminelle » et pour « recel de cadavre ».
Alors âgée de 23 ans, Françoise Hohmann n’a plus jamais donné signe de vie après avoir sonné à la porte de l’appartement de Jean-Marc Reiser. Ce dernier a été acquitté d’homicide volontaire en 2001 par la cour d’assises du Bas-Rhin, au bénéfice du doute. Le corps de la jeune VRP n’a jamais été retrouvé.
Condamné à la perpétuité
L’homme, désormais âgé de 61 ans, a été condamné à la perpétuité en juillet pour l’assassinat de Sophie Le Tan, une étudiante de 20 ans, dont il a démembré le corps découvert plus d’un an après sa disparition dans une forêt alsacienne.
Contactée par l’AFP, l’avocate de la famille de Françoise Hohmann, Me Marylène Correia, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
L’un des avocats de Jean-Marc Reiser, Me Pierre Giuriato, a indiqué ne pas disposer d’informations supplémentaires. « Aucun interrogatoire n’est prévu à ce stade », a-t-il précisé.