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L'Ukraine ne contrôle plus qu'un tiers de Bakhmout, mais compte “très bientôt tirer parti” d’un épuisement russe



Les combats violents dans la ville de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, continuent de causer des pertes humaines et de la destruction. D’après Serguiï Lechtchenko, conseiller de la présidence ukrainienne, seule la ville de Bakhmout contrôlait environ un tiers de la ville. Les tensions ont commencé à augmenter en 2014, lorsque la Russie a annexé la Crimée, ce qui a conduit à un conflit armé entre les forces ukrainiennes et les séparatistes soutenus par la Russie. Les combats se sont intensifiés à plusieurs reprises malgré les accords de paix signés en 2015, et les affrontements armés à Bakhmout reflètent la persistance de la violence dans l’est de l’Ukraine.

Le conflit armé dans l’est de l’Ukraine a déjà fait plus de 13 000 morts, selon l’Organisation des Nations unies. Les deux parties ont des arguments différents quant à l’origine du conflit : la Russie considère qu’il s’agit d’une guerre civile tandis que l’Ukraine accuse la Russie d’agression militaire. L’escalade actuelle va probablement faire sombrer les négociations en cours entre l’Ukraine et la Russie depuis 2020. Le conflit sévère dans l’est de l’Ukraine a également conduit à une crise humanitaire importante car les civils sont pris entre les deux feux. Les habitants de la ville s’inquiètent pour leur quotidien, car les combats ont endommagé les infrastructures et les habitations.

Les combats dans la ville de Bakhmout sont particulièrement violents, car la ville est située à proximité de la ligne de démarcation qui sépare les forces ukrainiennes des séparatistes soutenus par les Russes. Les deux camps ont échangé des tirs et des bombardements pendant des mois, sans aucune issue en vue. En outre, comme la ville est importante pour le transport routier, les deux camps essayent de s’emparer du pylône de télécommunication qui est crucial pour les opérations militaires. Le contrôle de cette ville permettrait également aux séparatistes de renforcer leur emprise sur les zones environnantes.

L’escalade des combats dans la ville de Bakhmout empêche également la création d’un cessez-le-feu global dans l’est de l’Ukraine. Plusieurs tentatives ont été faites en vue de mettre fin à l’escalade, notamment par des négociations entre les deux camps, mais aucun accord définitif n’a été trouvé jusqu’à présent. L’Union européenne et les États-Unis ont condamné les affrontements armés et ont appelé à une désescalade immédiate.

Dans ce contexte, la Russie continue de soutenir financièrement et militairement les séparatistes de l’est de l’Ukraine, ce qui rend difficile la conclusion d’un accord pacifique. Les analystes estiment qu’il faudra probablement une intervention de la communauté internationale pour mettre fin au conflit. Il est important de noter que l’escalade actuelle pourrait également avoir des conséquences graves pour la sécurité de la région, car elle pourrait entraîner une intervention directe de la Russie dans le conflit.

En somme, la ville de Bakhmout dans l’est de l’Ukraine est le théâtre de combats violents et meurtriers depuis des mois, mettant en péril la sécurité de la région et la vie des habitants. Les deux camps sont en désaccord sur les origines du conflit, tandis que la Russie continue de soutenir les séparatistes. Les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu global ont échoué jusqu’à présent, et une intervention internationale pourrait être nécessaire pour mettre fin aux affrontements. Il est crucial de trouver une solution pacifique à ce conflit, car la vie des civils est en jeu.

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