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l’offre d’Intersport choisie par le tribunal de commerce de Grenoble

l'offre d'Intersport choisie par le tribunal de commerce de Grenoble





Jean-Luc Boujon (Crédit photo : VALERIE DUBOIS / HANS LUCAS VIA AFP)





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Le tribunal de commerce de Grenoble a tranché ce vendredi entre une vingtaine de candidatures et a retenu celle d’Intersport pour la reprise de l’enseigne Go Sport, en redressement judiciaire depuis janvier. 84 magasins et plus de 1.500 salariés étaient dans l’attente.

Qui pour reprendre les magasins Go Sport ? Une vingtaine de candidatures, dont deux offres qui sortent du lot, ont été étudiées par le tribunal de commerce de Grenoble, qui a finalement choisi celle d’Intersport ce vendredi après-midi. Parmi les candidats se trouvait le Britannique Frasers qui s’était engagé à maintenir l’activité de 75 boutiques et reprendre environ 1.477 salariés. Mais la proposition la plus concrète était celle du groupe français Intersport. Cette dernière avait en plus la nette préférence des syndicats et des représentants du personnel.

« Intersport a la meilleure offre »

Pourquoi ? D’abord parce qu’elle est française, cela compte même si ça ne fait pas tout. Et puis surtout, elle était la mieux disante en matière d’emplois sauvegardés, mais également de perspectives de développement. Là où les Anglais ont été plutôt flous lors de leur présentation devant le tribunal de commerce de Grenoble il y a dix jours.

« Aujourd’hui, il n’y a pas photo : c’est vraiment Intersport qui est la meilleure offre. Les points forts de cette offre-là, c’est d’abord une reprise d’un périmètre très large 90 % environ des salariés à la fois du siège et des magasins. Le deuxième point, c’est la possibilité que nous avons négocié de garantir pendant deux ans qu’il n’y aurait pas de licenciement économique », détaillait Christophe Lavalle, délégué Force ouvrière de Go Sport. Pour le syndicaliste, l’offre d’Intersport était la seule valable pour la survie de la majeure partie des salariés de l’enseigne.

Un repositionnement pour le nom « Go Sport »

En théorie désormais, cela devrait donner 1.446 salariés repris sur 1.574, plus 185 qui seraient conservés au siège parisien. Concernant les magasins, 72 doivent être sauvés sur les 84 actuels. Il prendrait pour la plupart le nom d’Intersport, mais l’enseigne Go Sport ne disparaîtrait pas complètement.

Une vingtaine de boutiques garderaient le nom avec un positionnement plus randonnée sport nature, dans les zones de montagne ou en bord de mer.

Intersport a remporté la bataille pour la reprise de Go Sport, qui est en redressement judiciaire depuis janvier 2023. Le tribunal de commerce de Grenoble a choisi son offre parmi 20 candidatures, dont celle du Britannique Frasers. Frasers avait proposé de maintenir l’activité de 75 boutiques et de reprendre environ 1 477 salariés. Cependant, le groupe français Intersport avait la meilleure offre selon les critères de sauvegarde de l’emploi, de perspectives de développement, d’offre la plus concrète, etc. Ceci est un soulagement pour les plus de 1 500 employés et les 84 magasins de Go Sport.

La candidature d’Intersport permettra de réemployer 1 446 des 1 574 salariés précédents, soit près de 90%. Les 72 des 84 magasins existants seront sauvés et la plupart porteront le nom d’Intersport. Cependant, l’enseigne Go Sport ne sera pas complètement éliminée, car environ une vingtaine de boutiques garderont le nom, mais avec un positionnement plus axé sur la randonnée sport nature, dans les zones de montagne ou en bord de mer.

Il est intéressant de noter que l’offre d’Intersport a été préférée pour plusieurs raisons. Tout d’abord, Intersport est une entreprise française, un critère important pour les autorités françaises, même si ce n’est pas tout. De plus, cette entreprise s’est engagée à sauvegarder le plus grand nombre d’emplois possible, garantissant qu’il n’y aurait pas de licenciement économique pendant deux ans. Enfin, ses plans de développement ont été plus clairs et plus concrets que ceux de son concurrent britannique, qui a été plutôt flou sur ces deux aspects.

Le délégué Force ouvrière de Go Sport, Christophe Lavalle, a déclaré que l’offre d’Intersport était la seule valable pour sauver la majeure partie des salariés de l’enseigne. Avec la reprise des activités de Go Sport et la sauvegarde des emplois, on peut espérer que la nouvelle entreprise florira sous le nom d’Intersport.

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