Le président français Emmanuel Macron s’est rendu en Chine pour évoquer les relations commerciales entre les deux pays. Pendant son absence, la Première ministre française Élisabeth Borne a pris en charge les affaires nationales, mais sans marge de manœuvre pour négocier, comme le souligne un éditorialiste allemand.
Dans les pages du quotidien de gauche Die Tageszeitung, l’éditorialiste critique l’entêtement du président Macron à ne pas donner plus d’autonomie à ses ministres, même en son absence. Il souligne également l’importance de la France dans le contexte européen, et donc la nécessité pour le pays d’être dirigé de manière efficace.
Selon l’éditorialiste, Macron devrait faire preuve de plus de confiance envers ses ministres, en particulier Élisabeth Borne, qui a une expérience importante dans le domaine des transports et de l’environnement. Il déplore que Macron n’ait pas donné à Borne la latitude de négocier des accords avec les partenaires sociaux pendant son mandat, ce qui pourrait mettre en danger la politique du président.
L’éditorialiste allemand insiste sur le fait que la France est un acteur important sur la scène européenne et que sa situation économique difficile exige une direction stable. Il souligne que la France a besoin d’un leadership fort pour faire face à de nombreux défis, notamment le chômage élevé et les tensions sociales actuelles.
En conclusion, l’éditorialiste allemand critique l’entêtement du président Macron à ne pas offrir plus d’autonomie à ses ministres et souligne l’importance d’une direction stable pour la France. Il appelle à une plus grande confiance envers Élisabeth Borne et à une approche plus pragmatique pour faire face aux défis économiques et sociaux qui se posent au pays.
