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les ruptures se multiplient dans les rayons des supermarchés

les ruptures se multiplient dans les rayons des supermarchés



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Les rayons des boissons, des produits frais et d’épicerie sont les plus affectés par ces ruptures.

Les rayons des hypermarchés et des supermarchés se vident encore un peu plus. Selon la dernière publication du cabinet d’analyses NielsenIQ, le taux de rupture dans la grande distribution a de nouveau augmenté au mois d’octobre et s’établit à 5,8%. C’est 1,7 point de plus que le taux mesuré l’année dernière sur la même période. Et pour retrouver ces produits manquants dans leur magasin, les consommateurs doivent attendre en moyenne quatre jours.

Produits frais et d’épicerie

Les denrées les plus difficiles à trouver pour les consommateurs restent les produits d’épicerie. Le taux de rupture de cette catégorie a également augmenté de 2 points par rapport à octobre 2021, soit la progression la plus forte observée par rapport à septembre. Une tendance qui s’explique notamment par la raréfaction des vinaigrettes et des sauces froides comme la moutarde.

La raréfaction de ces produits dans les rayons est également celle qui pèse le plus pour les hypermarchés et les supermarchés: elle représente 31% de leur manque à gagner.

Les ruptures observées dans les rayons frais sont également préoccupantes puisqu’elles sont à l’origine de 20% du manque à gagner des magasins. A eux seuls, les produits frais et d’épicerie représentent ainsi 60% de la perte, induite par l’ensemble des ruptures, pour les enseignes.

3,5 milliards d’euros de manque à gagner

Et ce manque à gagner n’est pas négligeable. NielsenIQ estime la perte totale brute de la grande distribution à 3,5 milliards d’euros depuis début 2022. Sur une année complète, elle pourrait même atteindre 4,4 milliards d’euros.

Quant aux boissons, dont l’approvisionnement est également perturbé, leur taux de rupture s’établit à 6,8% en octobre. Les eaux gazeuses, les eaux plates et les eaux aromatisées en particulier, affichent les taux de disponibilité les plus faibles.

Dans la sphère non alimentaire, les masques et les cotons-tiges apparaissent comme les produits les moins disponibles en rayons.

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