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Les rebelles birmans rejettent l’offre de paix du junta en difficulté.

MYANMAR REBELS REJECT EMBATTLED JUNTA’S PEACE OFFER

Dans un effort pour contenir une rébellion généralisée et lutter sur plusieurs fronts, la junte a tendu une branche d’olivier jeudi. Selon certaines informations, la junte contrôle actuellement moins de la moitié des territoires du Myanmar. En juin, une alliance de trois armées ethniques a lancé une offensive renouvelée contre l’armée, s’emparant de territoires le long d’une autoroute clé menant à la province chinoise du Yunnan, voisine du Myanmar. Les affrontements près de la frontière dans l’État de Shan ont bloqué le plan ambitieux de la Chine de relier son sud-ouest enclavé à l’océan Indien via le Myanmar. Le principal diplomate chinois, Wang Yi, aurait adressé un avertissement au dirigeant du pays, Min Aung Hlaing, lors d’une visite au Myanmar le mois dernier.

LE DILEMME DES GROUPES ARMÉS

Les groupes armés ont exprimé leur scepticisme quant à l’offre de la junte. La Karen National Union (KNU), en lutte depuis des décennies avec l’armée pour obtenir davantage d’autonomie le long de la frontière avec la Thaïlande, a déclaré à l’AFP que des pourparlers ne seraient possibles que si l’armée acceptait des "objectifs politiques communs". Selon le porte-parole de la KNU, Padoh Saw Taw Nee, cela inclut l’absence de participation militaire à la politique future, la reconnaissance d’une constitution démocratique fédérale, et la responsabilité pour les crimes commis, y compris les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. En cas de refus de la junte, la KNU continuerait de mettre une pression politique et militaire sur celle-ci, a-t-il ajouté.

De son côté, le leader de l’Armée de libération du peuple Bamar, Maung Saungkha, a déclaré à Reuters que son groupe n’était pas intéressé par cette offre. Pour Soe Thu Ya Zaw, commandant des Forces de défense du peuple de Mandalay, il s’agit d’une stratégie fallacieuse de la part de la junte.

CIVIL WAR AND HUMAN SUFFERING

Après le renversement du gouvernement démocratiquement élu du Myanmar en 2021, les manifestations pacifiques ont été réprimées par des meurtres et des arrestations. Cette répression a poussé les groupes armés ethniques à se joindre aux milices anti-putsch dans tout le pays pour riposter, plongeant le pays dans une guerre civile. Selon les Nations Unies, au moins 50 000 personnes ont été tuées depuis le coup d’État et plus de deux millions de personnes ont été déplacées. L’ONU a averti la semaine dernière que le Myanmar était en train de "sombrer dans un abîme de souffrance humaine". Des témoins avaient précédemment raconté à la BBC comment l’armée infligeait des tortures atroces à ses détenus, allant jusqu’à leur verser du pétrole brûlant sur le corps et les forcer à boire leur propre urine.

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