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les Néo-Zélandaises s’offrent un sixième sacre au détriment des Anglaises

les Néo-Zélandaises s’offrent un sixième sacre au détriment des Anglaises


Les Néo-Zélandaises célèbrent leur sacre en Coupe du monde de rugby, acquis après leur victoire (34-31) sur les Anglaises, samedi 12 novembre, à l’Eden Park d’Auckland.

Le match s’est joué à guichets fermés. Pour cause : samedi 12 novembre, à domicile, à l’Eden Park d’Auckland, les Néo-Zélandaises affrontaient les Anglaises, les premières au classement mondial, en finale de la Coupe du monde de rugby.

La rencontre fut à la hauteur des attentes, spectaculaire et intense, riche de onze essais. Au bout du suspens, les Black Ferns (« les fougères noires ») se sont imposées 34-31 face au Red Roses (« les roses rouges ») – en infériorité numérique une grande partie de la rencontre –, s’adjugeant le sixième sacre de leur histoire dans la compétition.

Les coéquipières de Ruby Tui conservent ainsi leur titre, conquis en 2017, déjà au détriment de l’Angleterre, championne du monde en 2014. Elles mettent par la même occasion fin à la longue série d’invisibilité de leurs adversaires : trente succès de suite et une dernière défaite remontant à juillet 2019 face… à la Nouvelle-Zélande.

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Une démonstration de rugby

Ce samedi, sur le terrain, les deux nations ont donné une démonstration de rugby. Du suspense, de la tension, du jeu et une pluie d’essais, régalant les plus de 42 000 spectateurs de l’Eden Park. Les Anglaises ont été réduites à quatorze dès la 18e minute après le carton rouge infligé à l’ailière Lydia Thompson pour un plaquage non maîtrisé sur l’ailière kiwi Portia Woodman, qui est alors sortie sur blessure. Avec de part et d’autres des botteuses malchanceuses, Emily Scarratt côté anglais et Renee Holmes côté kiwi, chaque équipe n’a pu compter que sur ses joueuses les plus offensives.

Très vite, les Red Roses ont voulu marquer cette finale de leur empreinte, avec un essai marqué dès la troisième minute par leur arrière Ellie Kildunne. Grâce à leur science des ballons portés et un pack d’avants remarquable, elles ont poursuivi sur leur lancée, la talonneuse Amy Cokayne signant le premier (13e) de ses trois essais, rapidement imitée par la troisième-ligne Marlie Packer (21e).

Les Néo-Zélandaises se sont alors reprises. D’abord par la talonneuse Georgia Ponsonby (18e), puis par l’ailière Ayesha Leti-l’iga (25e), à peine rentrée à la place de Woodman. Les débats ont commencé à s’équilibrer, chaque formation se rendant coup pour coup : après un deuxième essai de Cokayne (32e), le quatrième déjà côté anglais, les Black Ferns ont répondu par la pilier Amy Rhule (40e), permettant aux locales de recoller au score à la mi-temps (26-19 pour les Anglaises).

Pas le temps de souffler pour le public de l’Eden Park, chauffé à blanc, et les Néo-Zélandaises ont enchaîné deux essais, par leur centre Stacey Fluhler (41e) puis par leur talonneuse remplaçante Krystal Murray (49e), pour passer devant au tableau d’affichage (29-26).

Les coéquipières de Ruby Tui ont semblé alors prendre le match en main, mais l’Angleterre, par Cokayne, encore elle (54e), a redonné deux points d’avance aux Anglaises (31-29, 54e).

Les dernières minutes de la rencontre ont été émaillées de tensions entre joueuses, jusqu’à l’essai de la délivrance signé Ayesha Leti-l’iga, pour son doublé (71e)… et la victoire qui a fait exulter les spectateurs.

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Le Monde avec AFP

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