Après la publication des chiffres de la croissance du premier trimestre par l’Insee, Bruno Le Maire s’est félicité d’une « économie française est solide ». Malgré l’inflation, la croissance française résiste. L’Insee annonce 0,2 % au premier trimestre. Europe 1 fait le point.
L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié ce vendredi matin les chiffres de la croissance du premier trimestre 2023 en France, qui atteint 0,2 %. C’est mieux qu’au quatrième trimestre 2022 et dans le contexte actuel, c’est un bon résultat. Il s’explique d’ailleurs en partie par une production qui a accéléré en France entre janvier et mars, notamment la production nucléaire grâce à la réouverture des réacteurs mis à l’arrêt à l’automne pour maintenance. C’est en tout cas ce que souligne l’Insee.
La consommation des ménages reste stable
Le commerce extérieur est aussi dans le vert avec plus 0,6 point. Mais la vraie bonne nouvelle est surtout que la consommation des ménages résiste. Car l’inflation est forte : elle frôle d’ailleurs les 16% sur les produits alimentaires. L’inflation a rebondi à 5,9% sur un an en avril en France, après un ralentissement à 5,7% en mars, toujours selon l’Insee. Mais la consommation des ménages est parfaitement stable sur ce début d’année, alors qu’elle était négative en fin d’année dernière.
Il y a cependant une ombre au tableau : le chiffre mensuel de la consommation des ménages en biens. Elle chute au mois de mars et c’est très sensible sur l’alimentaire. Voilà qui pourrait peser sur la croissance du deuxième trimestre de cette année. Quoi qu’il en soit, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, se félicite du résultat : « les entreprises continuent d’investir et de créer des emplois, ce qui nous rapproche de notre objectif du plein emploi », a-t-il déclaré.
Le 28 avril 2023, après la publication des chiffres de la croissance du premier trimestre par l’Insee, Bruno Le Maire s’est félicité d’une « économie française est solide ». Bien que l’inflation frôle les 16% sur les produits alimentaires, la croissance française résiste, l’Insee annonçant une croissance de 0,2% au premier trimestre. Cette annonce est un bon résultat, surtout compte tenu des difficultés économiques actuelles.
Une production plus dynamique est l’une des principales raisons de cette croissance. En effet, la production nucléaire a accéléré en France entre janvier et mars, notamment grâce à la réouverture des réacteurs mis à l’arrêt à l’automne pour maintenance, selon l’Insee. Le commerce extérieur est aussi dans le vert avec plus 0,6 point.
Malgré l’inflation, la consommation des ménages en France est parfaitement stable depuis le début de l’année, bien qu’elle ait été négative en fin d’année dernière. Cela est une bonne nouvelle, car l’inflation a rebondi à 5,9% sur un an en avril en France, après un ralentissement à 5,7% en mars.
Cependant, il y a une ombre au tableau : le chiffre mensuel de la consommation des ménages en biens. Elle chute au mois de mars et le secteur alimentaire est très affecté. Cette baisse pourrait avoir un impact négatif sur la croissance du deuxième trimestre de cette année.
Malgré cela, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, se réjouit du résultat et affirme que « les entreprises continuent d’investir et de créer des emplois, ce qui nous rapproche de notre objectif du plein emploi ».
En résumé, bien que l’inflation persiste, l’économie française est solide, la production a augmenté et la consommation des ménages résiste. Bien que la baisse de la consommation des ménages en biens en mars soit préoccupante, l’investissement continu des entreprises est un signe positif pour l’avenir économique de la France.
