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Le premier choc pour l’administration Biden

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LE PREMIER TRAUMATISME DE L’ADMINISTRATION BIDEN

DÉFAITE CINGLANTE ET RETRAIT SANS GLOIRE

Selon Georges Lefeuvre, ancien attaché politique près la Commission européenne au Pakistan, l’administration Biden a hérité d’une situation désastreuse en Afghanistan, causée par les décisions de Donald Trump. En effet, dès décembre 2018, sans consultation préalable avec les autorités compétentes, Trump a annoncé le retrait de 7 000 soldats américains en 2019, ouvrant la voie à des négociations controversées avec les talibans. Cette décision unilatérale a renforcé la position des talibans, qui ont rapidement saisi l’opportunité de la faiblesse stratégique américaine pour prendre le contrôle du pays. L’engagement américain en Afghanistan a coûté des milliards de dollars, avec un résultat désastreux.

PIÈGE DES TALIBANS

Les accords de Doha, qui devaient préparer le retrait des troupes étrangères en Afghanistan, ont été négociés sans réelle prise en compte des intérêts américains. Donald Trump a signé ces accords en février 2020, sans consulter les autres pays impliqués, et sans obtenir de concessions significatives de la part des talibans. Ce manque de précaution a scellé le destin des États-Unis, piégés dans un accord déséquilibré et irréversible. Malgré les tentatives de Joe Biden de renégocier les termes, le calendrier contraignant a contraint l’administration à un retrait précipité.

PANIQUE ABSOLUE

Le retrait américain a ouvert la voie à une rapide prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans, plongeant le pays dans le chaos. Des milliards de dollars d’avoirs afghans ont été gelés, aggravant une crise économique déjà sévère. Face à cette débâcle, Joe Biden a tenté de minimiser l’impact en se tournant vers d’autres priorités internationales. Cependant, l’héritage de cette débandade restera une tache indélébile dans l’histoire américaine.

RESPONSABILITÉ PARTAGÉE

Georges Lefeuvre souligne que cet échec global en Afghanistan ne peut être imputé uniquement aux États-Unis. De nombreux pays, dont des membres de l’Otan, ont participé à cette coalition internationale, partageant ainsi la responsabilité de cette débâcle. La fuite précipitée de Kaboul est à mettre sur le compte de Donald Trump, qui a ouvert la voie à ce désastre, laissant derrière lui un héritage empoisonné pour ses successeurs.

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