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Le nouveau cap de la Russie: Poutine prépare le peuple à une «guerre éternelle»

24 heures



Le Kremlin reconnaît implicitement que le conflit en Ukraine est à un point mort, mais il ne s’agit plus seulement de la conquête territoriale de l’est de l’Ukraine. Il s’agit de faire face à l’Occident en tant qu’adversaire et ennemi de la Russie. Le conflit en Ukraine est donc considéré comme une bataille dans une guerre plus large et plus importante contre l’Occident.

Le sentiment anti-occidental en Russie est en hausse depuis plusieurs années, et le conflit en Ukraine a offert un bouc émissaire pour les tensions croissantes. L’idée selon laquelle l’Occident cherche à s’emparer de la Russie remonte à des décennies, voire des siècles. Pourtant, cette idée est de plus en plus répandue aujourd’hui au sein de la population russe, qui semble prête à défendre l’existence même de la Russie contre ce qu’elle perçoit comme une menace imminente de l’Ouest.

Le conflit ukrainien est devenu un champ de bataille entre les visions opposées de l’avenir de l’Europe. Pour la Russie, il s’agit de préserver une vision traditionaliste et autoritaire du monde, alors que pour l’Ukraine et l’Europe occidentale, il s’agit de défendre une vision libérale et démocratique. Au cœur de cette confrontation se trouve la question de la souveraineté, avec la Russie refusant de reconnaître la souveraineté de l’Ukraine et revendiquant une certaine forme de contrôle sur les régions de l’est.

L’implication russe dans le conflit ukrainien a suscité des condamnations internationales et des sanctions économiques. Pourtant, la Russie continue de résister à la pression internationale. Elle renforce son armée et modernise son arsenal, tout en consolidant ses alliances avec d’autres pays autoritaires comme la Chine, l’Iran ou la Corée du Nord.

Le président russe, Vladimir Poutine, s’est engagé dans une politique étrangère agressive qui a pour but de redonner à la Russie sa place dans le monde. Cette politique a conduit à l’annexion de la Crimée en 2014 et à l’implication de la Russie dans le conflit en Syrie. Selon Poutine, l’Occident cherche à affaiblir la Russie, mais une fois renforcée, elle sera en mesure de défendre ses intérêts et de promouvoir un monde multipolaire.

Mais cette politique étrangère agressive a également conduit à une polarisation internationale. L’Occident considère de plus en plus la Russie comme un adversaire, tandis que la Russie cherche des alliances alternatives avec des États en marge du système international. Cette polarisation augmente les risques de conflit et rend la coopération internationale plus difficile.

En conclusion, le conflit ukrainien est devenu un champ de bataille pour une guerre plus large entre la Russie et l’Occident. La Russie considère que c’est une bataille pour son existence même, et est prête à résister aux pressions internationales pour protéger ses intérêts. Pendant ce temps, l’Occident condamne l’agression russe, mais ne peut pas se permettre de perdre la Russie en tant que partenaire économique et politique majeur. La question demeure de savoir si la confrontation actuelle débouchera sur un conflit ou si les parties trouveront un moyen de réduire les tensions et de coopérer dans un monde de plus en plus complexe.

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