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Le covoiturage du quotidien, une pratique qui prend de l’ampleur

Le covoiturage du quotidien, une pratique qui prend de l’ampleur


L’Ile-de-France arrive en tête des régions où le covoiturage est le plus pratiqué.

Le covoiturage est traditionnellement associé à de longs parcours et à des déplacements personnels réalisés dans le cadre des loisirs. Cependant, un pan entier de ce mode de déplacement se développe dans l’ombre. Il couvre les trajets du quotidien et, notamment, les parcours qui permettent de rallier domicile et travail.

Rattaché au ministère des transports, l’Observatoire national du covoiturage au quotidien étudie l’évolution de cette pratique. Parue en février, sa dernière étude s’appuie sur les données de vingt-trois plates-formes de covoiturage et fait figure de référence.

Ainsi le nombre de covoiturages apparaît en hausse en janvier, avec 783 721 trajets (+17,6 %). Mais cette progression doit être nuancée, car elle prend le mois de décembre 2022 comme base de comparaison, période de vacances au cours de laquelle les trajets domicile-travail sont moins fréquents.

De fait, l’observatoire déplore le faible nombre de déplacements répertoriés par les opérateurs pour le covoiturage, comparé aux volumes réalisés pour les autres modes de transport. Les quelque 40 000 covoiturages par jour enregistrés en janvier doivent en effet être mis en balance avec les millions de déplacements effectués en voiture avec le seul conducteur à bord.

Aires et signalétiques réservées

Autre enseignement, l’Ile-de-France arrive en tête des régions où le covoiturage est le plus pratiqué. Elle précède la Normandie, les Pays de la Loire et l’Occitanie. Des territoires plus ruraux apparaissent en queue de classement. En Ile-de-France, une partie du succès de la formule provient des grèves successives des transports en commun et s’explique par l’arrivée de passagers à la recherche de nouvelles solutions.

De plus, en période de grève, Ile-de-France Mobilités offre une prime de 4,5 euros aux usagers qui décident de faire appel au covoiturage pour se déplacer. Les chiffres montrent d’ailleurs une corrélation entre le nombre de trajets de ce type et le montant des subventions accordées aux conducteurs et aux passagers. Au point que les collectivités vont jusqu’à prendre en charge la totalité du montant du trajet.

Pour développer cette pratique au quotidien et décarboner la mobilité par la mutualisation des véhicules, le gouvernement a mis en place un plan de soutien de 150 millions d’euros. Depuis janvier, les conducteurs reçoivent 100 euros quand ils se lancent dans cette activité. Rétrocédée par les plates-formes, cette prime est versée progressivement. Un premier gain de 25 euros au minimum est suivi d’un autre versement au dixième trajet, qui doit être réalisé dans les trois mois.

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Le covoiturage est une pratique de plus en plus courante pour les longues distances, les loisirs, mais également pour les trajets quotidiens domicile-travail. C’est ce qu’a révélé une étude menée par l’Observatoire national du covoiturage au quotidien, qui fait état d’une croissance de la pratique de 17,6% en janvier 2023, avec 783 721 trajets recensés. Malgré cette augmentation significative, le nombre de covoiturages reste néanmoins faible par rapport aux déplacements en voiture effectués par des conducteurs uniques, s’élevant à seulement 40 000 par jour enregistrés en janvier.

L’Ile-de-France est la région où le covoiturage est le plus pratiqué, suivie de la Normandie, des Pays de la Loire et de l’Occitanie. Cette popularité du covoiturage en Ile-de-France vient notamment des grèves successives des transports en commun, poussant les passagers à la recherche de nouvelles solutions. En période de grève, Ile-de-France Mobilités offre une prime de 4,5 euros aux personnes qui choisissent de se déplacer en covoiturage. Les collectivités vont même jusqu’à prendre en charge la totalité du coût du trajet.

Afin de favoriser le covoiturage au quotidien et de réduire l’empreinte carbone des déplacements, le gouvernement français a instauré un plan de soutien de 150 millions d’euros. Depuis janvier 2023, les conducteurs reçoivent 100 euros lorsqu’ils se lancent dans cette pratique, une prime rétrocédée par les plates-formes et versée progressivement. Les collectivités locales encouragent également l’utilisation du covoiturage en installant des aires et des signalétiques de parking réservées aux véhicules partagés.

En somme, le covoiturage représente une solution intéressante pour réduire l’impact environnemental des transports en réduisant le nombre de voitures sur les routes. Cependant, sa popularité est encore limitée par rapport aux déplacements en voiture individuelle, et un effort coordonné entre citoyens, entreprises, et gouvernements est nécessaire pour encourager cette pratique et développer une culture de mobilité durable.

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