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Laurent Blanc, un « Président » à la relance au chevet de l’OL

Laurent Blanc, un « Président » à la relance au chevet de l’OL


Laurent Blanc, alors entraîneur du club qatari d’Al-Rayyan, le 18 février 2021, à Doha.

Depuis son départ forcé du Paris Saint-Germain en 2016, Laurent Blanc était un peu l’Arlésienne du football français. Souvent pressenti, souvent annoncé, on n’en voyait jamais le bout du nez tant l’Alésien ne semblait pas presser de renouer avec le haut niveau. En décembre 2020, il était bien sorti de son inactivité choisie et de sa passion pour le golf en signant au club qatari d’Al-Rayyan. Il en avait été licencié en février 2022 sur un échec : aucun titre remporté. Depuis, le taciturne ex-défenseur central des Bleus, champion du monde 1998, avait fait part publiquement de son désir de retrouver un club.

C’est désormais chose faite puisque « le Président » – son surnom lors de ses années de footballeur – a accepté la proposition d’un autre président, celui de l’Olympique lyonnais. Pour remplacer Peter Bosz, congédié, Jean-Michel Aulas a choisi Laurent Blanc, qui rejoint le Rhône pour deux saisons, plus une en option. « Cette décision a été prise pour redonner à l’Olympique lyonnais une dimension très ambitieuse pour le futur, à la fois sur la scène française et continentale », explique l’OL, dimanche 9 octobre, dans un communiqué.

Lire aussi : Ligue 1 : Peter Bosz licencié, Laurent Blanc nommé nouvel entraîneur de l’OL

Deux volontés se sont enfin rencontrées, puisque en 2019 le patron lyonnais avait déjà pensé à Blanc, après le licenciement du Brésilien Sylvinho. En janvier 2022, Aulas l’avait confirmé lors d’un entretien à Europe 1 : « Oui, j’y pense. C’est un garçon qui a une expérience incomparable. Je l’avais vu longuement en Russie pendant la Coupe du monde. J’avais bien senti cette capacité chez lui. Les choses ne se sont pas faites. Mais sait-on jamais ? »

Il faut dire que Laurent Blanc est typiquement un choix « aulasso-compatible ». Le dirigeant de l’OL apprécie la personnalité de l’homme et le profil classique de l’entraîneur. En prime, Blanc affiche un palmarès éloquent : un doublé avec Bordeaux en 2009 puis trois autres titres de champion, trois Coupes de France et trois Coupes de la Ligue avec le PSG en 2014, 2015 et 2016.

« A Paris, je me suis dit : “Tu n’as rien à perdre” »

Dans un entretien, qui sera diffusé mardi, mais dont BeIN Sports a diffusé, dimanche, un extrait, Blanc répondait d’un « oui » sonore et décidé à la question de savoir s’il se sentait prêt à reprendre du service.

Après une première expérience réussie en Gironde, le jeune coach avait été débauché en mai 2010, contre une indemnité de 2 millions d’euros, par la Fédération française de football (FFF), soucieuse de trouver un successeur à Raymond Domenech. Le fiasco de Knysna se produisait un mois plus tard lors du Mondial sud-africain, et c’est une équipe de France en lambeaux qu’allait récupérer Laurent Blanc.

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