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La permanence d'Eric Ciotti caillassée à Nice



Dans la nuit de samedi à dimanche, la permanence d’Eric Ciotti à Nice a été caillassée. Le président des Républicains a rapporté que cet acte avait pour but de le faire « pression » et de le pousser à voter la motion de censure sur la réforme des retraites, qui doit être soumise au vote lundi. D’autres permanences d’élus de la majorité ont également été visées.

Eric Ciotti a condamné cette « violence inacceptable » sur son compte Twitter et a assuré qu’il ne céderait pas à « l’intimidation ». Le maire de Nice, Christian Estrosi, lui a témoigné son soutien, dénonçant des « agissements intolérables ».

Ces attaques contre les permanences d’élus font suite à une série d’incidents similaires ces derniers mois en lien avec le mouvement de contestation contre la réforme des retraites. Des manifestants ont ainsi ciblé les permanences de certains députés, notamment de La République en Marche, dans plusieurs villes de France.

Ainsi, le député de la Vienne, Sacha Houlié, a vu sa permanence incendiée en décembre dernier. Le député de Paris, Sylvain Maillard, a quant à lui été victime de jets de peinture sur sa permanence en novembre. D’autres élus ont également été la cible d’insultes et de violences verbales lors de manifestations.

Ces incidents ont suscité la colère des élus touchés, qui ont dénoncé des méthodes « inacceptables » et « antidémocratiques ». Certains ont même déposé plainte, comme Sacha Houlié et Sylvain Maillard.

En réaction à ces attaques, plusieurs ministres ont pris la parole pour condamner ces « actes intolérables ». La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a ainsi déclaré que « la violence et la dégradation des biens publics ne sont pas des moyens d’expression » et que « la République ne peut tolérer la remise en cause de ses fondamentaux ».

Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a lui aussi condamné ces violences et a annoncé que des mesures seraient prises pour assurer la sécurité des élus.

Ces incidents posent la question de la liberté d’expression et de la démocratie en France. Si le droit à manifester et à s’exprimer est garanti par la Constitution, il ne peut se faire au détriment des autres libertés fondamentales, comme le droit à la sécurité ou à la représentation politique.

Il est donc important de rappeler que la contestation doit se faire dans le respect des institutions et des personnes qui les représentent. Tout acte de violence ou de vandalisme est condamnable, quelle que soit la cause défendue. La démocratie ne peut se construire que dans le dialogue et le respect mutuel.

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