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Werenoi (ft. PLK) – Escorte (Clip Officiel)

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#Werenoi #Carré

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  1. On les choque, on les fait, on est très néfastes, très vénères, le rap, on le fiste
    T'as pris plus de traits que la piste, après, tu pète les plombs sur nos phases
    On n'est pas d'ceux qui d'mandent dans le quartier, crosse des cartilages, pas de sortilèges
    J'suis dans les montagnes, c'est bizarre, il neige, coke en chaîne, chaîne, j'suis vers Chefchaouen
    Nous, on changes pas, même pas quand y a plein d'chabines, le baveux me répond en plein Chabbat
    Y a beaucoup de blanches, du papier, t'as peur, d'mande à PLK, y a trop d'tapeurs
    J'achète une keh avec trente milles, d'abord, tu veux toute la somme ? J'te donne dix d'abord
    Tu dois des FAFS mais tu nous joues l'papy, t'es qu'un trou du cul comme Jee Baber

    J'sais faire qu'encaisser, dépenser, t'es comme P.P, gros, t'es dépassé
    Ruinart blanc de blanc, affaire classée (Ouais, ouais)
    Jubilé, pas éléc' le bracelet (Ouais, ouais)

    J'ais mis le Bois d'Argent (Carré), elle a senti l'argent ('gent)
    Elle a conduit la loc' (La loc'), elle a rayé la jante (La jante)
    Armes de l'Est, c'est la Serbie ('bie), Ketama, j'roule un p'tit (Un p'tit)
    Et même si, y a d'la zip', on dit : "Y a rien, c'est la sère-mi"
    Business class, aéroport, elle a vu les sous, vu les scores ('cores, 'cores, 'cores, 'cores, 'cores)
    Coupé, cabriolet sport (Sport), ta femme, c'était une escorte

    J'm'enfume comme un Gwada, punis comme à Bois d'Ar', j'descend sur les Champs, j'pue l'oseille, j'ai mis l'Bois d'Argent (C'est carré)
    On peut tout acheter, sauf la vie, des couilles et la chance (Pa-pa-pah)
    Un pare-balles, c'est deux plaques, un gilet, pour finir au shtar avec deux plaques, un Gillette (Un rasoir)
    Discret, ça coffrait tout chez Ginette, une seule bastos pour faire cavaler dix mecs (Pah)
    Au Parc, j'bois du champ', invité par Nasser comme s'il y avait mon fils qui jouait numéro dix (Oui)
    T'es à fond avec elle, sin-cou mais pour elle, t'es qu'un numéro bis
    Ça tapine pas pour payer ses études (Nan), c'est pas la Californie (c'est Bériz)
    C'est l'neuf-deux, c'est l'neuf-trois, la zipette arrive à Paris-Orly, eh

    J'sais faire qu'encaisser, dépenser, t'es comme P.P, gros, t'es dépassé
    Ruinart blanc de blanc, affaire classée (Ouais, ouais)
    Jubilé, pas éléc' le bracelet (Ouais, ouais)

    J'ai mis le Bois d'Argent (Carré), elle a senti l'argent ('gent)
    Elle a conduit la loc' (La loc'), elle a rayé la jante (La jante)
    Armes de l'Est, c'est la Serbie ('bie), Ketama, j'roule un p'tit (Un p'tit)
    Et même si, y a d'la zip', on dit : "Y a rien, c'est la sère-mi"
    Business class, aéroport, elle a vu les sous, vu les scores ('cores, 'cores, 'cores, 'cores, 'cores)
    Coupé, cabriolet sport (Sport), ta femme, c'était une escorte

    Han-han-han-han-han-han
    Han-han-han-han-han-han
    Han-han-han-han-han-han
    Han-han-han-han-han-han

  2. LYCRISSS
    En Tunisie, on assiste aujourd’hui au retour d'une forme d'esclavage qu'on pensait bannie. Des femmes migrantes subsahariennes sont employées dans des maisons, comme domestiques, contre leur gré et sans salaire.

    De riches familles les exploitent

    Des témoignages livrés par ces femmes révèlent qu'elles viennent de Côte d’Ivoire, du Cameroun ou encore du Nigeria. Elles expliquent comment les passeurs, dans leur pays d’origine, leur ont raconté une toute autre histoire que celle qu’elles allaient vivre une fois arrivées en Tunisie, pourtant l’un des premiers pays à avoir aboli l'esclavage, le 23 janvier 1846. Ces femmes pensaient y trouver un travail décent, payé correctement.

    À l’aéroport de Tunis, elles sont emmenées directement dans des demeures généralement occupées par de riches familles tunisiennes qui leur confisquent leur passeport et les obligent à récurer, cuisiner quasiment non-stop. Les victimes racontent comment ces familles souvent les rappellent à l’ordre en leur disant "tu es mon esclave". Elles racontent aussi comment les propriétaires font parfois pression sur elles pour obtenir des rapports sexuels.

    Des femmes privées de liberté

    Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a bien annoncé que chaque 23 janvier serait désormais célébrée la fête nationale de l’abolition de l’esclavage. Pour autant, les autorités ne font pas assez, voire rien, d'après les associations tunisiennes œuvrant contre la traite des êtres humains. Ces associations reconnaissent aussi que la Tunisie, écrasée par une crise économique et politique, n'a pas les moyens de lutter contre ces trafics. Et ce qui complique la tâche des autorités qui voudraient lutter contre cette nouvelle forme d'esclavage, c'est que les familles qui emploient des migrantes refusent que ces femmes mettent le nez dehors. Les employeurs redoutent que ces migrantes prennent la fuite et ils ne veulent pas attirer l’attention des autorités.

    Les migrantes, qui ont témoigné pour franceinfo et qui ont pu s’enfuir, racontent souvent que l'unique sortie qui leur avait été accordée, sous escorte de la famille tunisienne, concernait une visite médicale pour des analyses. Fréquemment, les familles tunisiennes veulent s’assurer que les migrantes n’ont pas le HIV, pour leur propre sécurité, et non pas celle de leurs employées sans salaire.

    L'Europe visée par des ONG

    De plus en plus de migrants passent par la Tunisie pour tenter ensuite de rejoindre l'Europe, en traversant la Méditerranée. Les femmes sont donc de plus en plus nombreuses à être happées par les trafiquants et à se voir bloquées dans ces maisons. C'est pourquoi, les associations condamnent surtout l’Europe qui ferme la Méditerranée et fait pression pour que la Tunisie gère elle-même ces migrants qu’elle ne veut pas voir arriver sur ses terres. L’Europe fait preuve d’une "lâcheté criminelle qui nourrit ces nouvelles formes d’esclavage", a affirmé, il y a quelques jours, le responsable de l'ONG Euromed rights, basée à Tunis.

  3. PAROLE
    En Tunisie, on assiste aujourd’hui au retour d'une forme d'esclavage qu'on pensait bannie. Des femmes migrantes subsahariennes sont employées dans des maisons, comme domestiques, contre leur gré et sans salaire.

    De riches familles les exploitent

    Des témoignages livrés par ces femmes révèlent qu'elles viennent de Côte d’Ivoire, du Cameroun ou encore du Nigeria. Elles expliquent comment les passeurs, dans leur pays d’origine, leur ont raconté une toute autre histoire que celle qu’elles allaient vivre une fois arrivées en Tunisie, pourtant l’un des premiers pays à avoir aboli l'esclavage, le 23 janvier 1846. Ces femmes pensaient y trouver un travail décent, payé correctement.

    À l’aéroport de Tunis, elles sont emmenées directement dans des demeures généralement occupées par de riches familles tunisiennes qui leur confisquent leur passeport et les obligent à récurer, cuisiner quasiment non-stop. Les victimes racontent comment ces familles souvent les rappellent à l’ordre en leur disant "tu es mon esclave". Elles racontent aussi comment les propriétaires font parfois pression sur elles pour obtenir des rapports sexuels.

    Des femmes privées de liberté

    Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a bien annoncé que chaque 23 janvier serait désormais célébrée la fête nationale de l’abolition de l’esclavage. Pour autant, les autorités ne font pas assez, voire rien, d'après les associations tunisiennes œuvrant contre la traite des êtres humains. Ces associations reconnaissent aussi que la Tunisie, écrasée par une crise économique et politique, n'a pas les moyens de lutter contre ces trafics. Et ce qui complique la tâche des autorités qui voudraient lutter contre cette nouvelle forme d'esclavage, c'est que les familles qui emploient des migrantes refusent que ces femmes mettent le nez dehors. Les employeurs redoutent que ces migrantes prennent la fuite et ils ne veulent pas attirer l’attention des autorités.

    Les migrantes, qui ont témoigné pour franceinfo et qui ont pu s’enfuir, racontent souvent que l'unique sortie qui leur avait été accordée, sous escorte de la famille tunisienne, concernait une visite médicale pour des analyses. Fréquemment, les familles tunisiennes veulent s’assurer que les migrantes n’ont pas le HIV, pour leur propre sécurité, et non pas celle de leurs employées sans salaire.

    L'Europe visée par des ONG

    De plus en plus de migrants passent par la Tunisie pour tenter ensuite de rejoindre l'Europe, en traversant la Méditerranée. Les femmes sont donc de plus en plus nombreuses à être happées par les trafiquants et à se voir bloquées dans ces maisons. C'est pourquoi, les associations condamnent surtout l’Europe qui ferme la Méditerranée et fait pression pour que la Tunisie gère elle-même ces migrants qu’elle ne veut pas voir arriver sur ses terres. L’Europe fait preuve d’une "lâcheté criminelle qui nourrit ces nouvelles formes d’esclavage", a affirmé, il y a quelques jours, le responsable de l'ONG Euromed rights, basée à Tunis.

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