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la CGT quitte la table des négociations et dénonce une « mascarade »

la CGT prête à limiter ses revendications aux salaires et négocier dès lundi



Gilet du syndicat CGT devant le site de Total a Notre Dame de Gravenchon le 5 octobre 2022 1497056

Il s’agissait des premières négociations depuis le lancement par la CGT le 27 septembre de la grève qui a bloqué les raffineries et dépôts de carburants de TotalEnergies en France.

Après environ six heures de réunions, les négociateurs de la CGT ont quitté vers 2 heures du matin dans la nuit de jeudi à vendredi les premières négociations menées entre les syndicats et la direction de TotalEnergies depuis le début de la grève des raffineries, insatisfaits des propositions d’augmentations salariales faites par le groupe pétrolier.

« Les propositions qui sont sur la table sont largement insuffisantes », a déclaré Alexis Antonioli, secrétaire général CGT de la plateforme TotalEnergies Normandie, dénonçant une « mascarade ».

Le négociateur a sous-entendu que les syndicats réformistes (CFE-CGC et CFDT) signeraient en revanche un accord: « On pense fortement qu’il y a des organisations syndicales, qui n’appelaient pas à la grève, qui vont être signataires de cet accord en espérant mettre fin au mouvement. »

Un mouvement « déterminé »

Il a évoqué un « scénario à la Exxon », l’autre groupe pétrolier concerné par une grève dans ses deux raffineries françaises, et où les deux syndicats, majoritaires, ont signé un accord avec la direction, sans la CGT.

Mais, selon eux, les grévistes des sites TotalEnergies n’accepteront pas lors de votes vendredi l’offre faite par TotalEnergies, soit 5% d’augmentation générale avec un plancher d’augmentation à 2000 euros. La CGT dit avoir fait une contre-proposition, qu’elle n’a pas dévoilée.

« Ces syndicats-là qui viendraient signer un accord au rabais, ça ne changera rien à la mobilisation, ça ne changera rien à l’état d’esprit et à la détermination des grévistes », a prédit Alexis Antonioli, avant de quitter l’esplanade pour aller dormir.

Les deux négociateurs de la CGT, deuxième syndicat du groupe, ont ajouté que « si jamais la direction a envie de nous recontacter, elle a nos portables. » Du côté de la CFE-CGC, le coordinateur Dominique Convert a indiqué à l’AFP par texto: « Nous n’avons pas terminé, mais nous sommes bientôt au bout »

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