in

Kiev dit avoir découvert des «sites de torture» russes à Kherson

Kiev dit avoir découvert des «sites de torture» russes à Kherson



Europe 1 avec AFP
, modifié à

L’ESSENTIEL

Le parquet général ukrainien a annoncé lundi avoir trouvé quatre « sites de torture » utilisés par les Russes à Kherson (sud) avant leur retraite forcée de la région il y a une dizaine de jours, Kiev accusant Moscou de crimes de guerre. A Kiev, le direction régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Europe, Hans Kluge, a par ailleurs prévenu que l’hiver menacera la vie de millions d’Ukrainiens, après les séries de frappes russes dévastatrices sur les infrastructures énergétiques du pays. « Cet hiver mettra en danger la vie de millions de personnes en Ukraine », a déclaré M. Kluge. « Pour faire simple, cet hiver sera une question de survie ».

Les principales informations :

– L’Ukraine annonce avoir trouvé quatre « sites de torture » russes à Kherson

– Washington accuse la Russie de s’est livrée à « des crimes de guerre systémiques », partout où elle est allée

– La Russie et l’Ukraine s’accusent mutuellement de bombardements sur la centrale de Zaporijjia

Washington dénonce des « crimes de guerre systémiques » 

La Russie s’est livrée à des « crimes de guerre systémiques » partout où elle a déployé des troupes en Ukraine, a accusé lundi une haute responsable américaine, se disant confiante qu’à terme les responsables russes pourront en rendre compte devant la justice. « Nous disposons de preuves qui s’accumulent démontrant que cette agression (l’invasion russe, ndlr) s’est accompagnée de crimes de guerre systémiques commis dans toutes les régions où les forces russes ont été déployées », a déclaré à des journalistes Beth Van Schaack, diplomate chargée de la justice pénale internationale au département d’Etat, citant des exécutions sommaires, cas de torture ou de traitements inhumains ou encore le déplacement contraint de personnes et d’enfants.

« Lorsque vous constatez de tels actes systémiques, y compris la mise en place d’un vaste réseau de déplacements contraints, il est très difficile d’imaginer que ces crimes aient pu être commis sans que la responsabilité en incombe au plus haut de la chaîne de commandement », à savoir le président russe Vladimir Poutine, a-t-elle dit.

Les propos de la diplomate interviennent peu après que le parquet général ukrainien a annoncé lundi avoir trouvé quatre « sites de torture » utilisés par les Russes à Kherson (sud) avant leur retraite forcée de la région il y a une dizaine de jours.

La responsable, qui a évoqué un « nouveau Nuremberg », en référence aux procès des responsables nazis après la Seconde Guerre mondiale, s’est dite confiante dans le fait que les enquêtes menées actuellement, au sein de la Cour pénale internationale (CPI) par exemple, puissent aboutir à des mises en accusation en temps voulu.

Macron évoque avec Zelensky « l’absolue nécessité » de sécuriser la centrale de Zaporijia

Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ont évoqué lundi, lors d’un entretien téléphonique, « l’absolue nécessité de préserver la sécurité et la sûreté » de la centrale nucléaire de Zaporijjia, de nouveau bombardée ce week-end. « J’étais avec le président Zelensky pour un appel urgent », a déclaré le chef de l’Etat français lors d’un discours à Paris à la conférence internationale de soutien à la Moldavie, victime collatérale de l’invasion russe de l’Ukraine.

Il a expliqué cet appel par « le contexte qui continue d’être très difficile », avec « les bombardements qu’a encore subi l’Ukraine, les menaces qui pèsent sur la centrale de Zaporijjia ». Selon la présidence, il « a dit sa vive préoccupation » quant aux « nouveaux tirs contre la centrale » en Ukraine, que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement d’avoir bombardée.

Il s’en était déjà entretenu dimanche avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi. Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky « ont rappelé que c’était l’occupation illégale de la centrale par la Russie qui était à l’origine de la situation actuelle » et « sont convenus de l’importance de poursuivre les efforts avec l’AIEA pour parvenir à un accord qui assure l’absence de forces militaires, régulières ou mercenaires, et d’armes légères ou lourdes dans la zone de protection », a rapporté l’Elysée.

Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ont évoqué lundi, lors d’un entretien téléphonique, « l’absolue nécessité de préserver la sécurité et la sûreté » de la centrale nucléaire de Zaporijjia, de nouveau bombardée ce week-end.

« J’étais avec le président Zelensky pour un appel urgent », a déclaré le chef de l’Etat français lors d’un discours à Paris à la conférence internationale de soutien à la Moldavie, victime collatérale de l’invasion russe de l’Ukraine.

Il a expliqué cet appel par « le contexte qui continue d’être très difficile », avec « les bombardements qu’a encore subi l’Ukraine, les menaces qui pèsent sur la centrale de Zaporijjia ».

Selon la présidence, il « a dit sa vive préoccupation » quant aux « nouveaux tirs contre la centrale » en Ukraine, que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement d’avoir bombardée.

Il s’en était déjà entretenu dimanche avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.

Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky « ont rappelé que c’était l’occupation illégale de la centrale par la Russie qui était à l’origine de la situation actuelle » et « sont convenus de l’importance de poursuivre les efforts avec l’AIEA pour parvenir à un accord qui assure l’absence de forces militaires, régulières ou mercenaires, et d’armes légères ou lourdes dans la zone de protection », a rapporté l’Elysée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

L'austérité impactera 85% de la population mondiale en 2023: “Ce sont les femmes qui en souffrent le plus”

L'austérité impactera 85% de la population mondiale en 2023: “Ce sont les femmes qui en souffrent le plus”

L’ambassade de France demande au Burkina Faso de renforcer sa protection après des manifestations

L’ambassade de France demande au Burkina Faso de renforcer sa protection après des manifestations