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Kamala Harris en tournée africaine pour contrer Russes et Chinois

Kamala Harris en tournee africaine pour contrer Russes et Chinois



La Russie et la Chine portent un intérêt grandissant à l’Afrique. Bien que ces nouvelles convoitises ne proposent pas d’alternatives crédibles, elles peuvent néanmoins améliorer la perception du continent noir. C’est dans cette optique que les stratèges de la politique africaine de la France ont engagé des réflexions depuis plusieurs mois. La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a entamé une tournée africaine, qui a débuté au Ghana, suite à d’autres déplacements de hauts responsables américains.

Les récentes initiatives mettent en avant l’opportunité que représente l’Afrique, incarnée par sa population jeune et ses ressources naturelles. Cependant, il y a un grand fossé entre les discours et la réalité sur le terrain que les Africains doivent combler avec patriotisme, solidarité, formation et sens des responsabilités.

Donald Trump a ignoré l’Afrique durant son mandat, la qualifiant de « pays de merde », mais Joe Biden a l’intention de redresser la situation. Les derniers développements géopolitiques ont également leur influence.

La Chine offre des prêts en milliards de yuans, construit des routes, des ponts et des barrages hydroélectriques, et fournit des masques et des vaccins. Elle séduit ainsi l’Afrique et acquiert des parts de marché. La Russie, quant à elle, utilise les crises politico-sécuritaires pour pousser la France vers la sortie. Elle se vante de ses conquêtes stratégiques en Libye, en Centrafrique, au Mali et potentiellement au Burkina Faso. Ces développements inquiètent les États-Unis dont l’hégémonie a été remise en question ces dernières années.

Les États-Unis viennent donc à la rencontre de l’Afrique dans un discours moins directif, sans ordre ou condescendance. Ils aspirent à un avenir prometteur pour l’Afrique, à des investissements porteurs et à des innovations. La jeunesse africaine est également subitement célébrée comme un atout. Il s’agit d’une petite révolution, du moins dans les discours de circonstance.

L’Afrique doit cependant prendre les moyens pour en tirer tous les avantages. Cela passe par l’amour et le respect du continent. Les discours officiels doivent se traduire en sentiments authentiques, ainsi qu’une meilleure éducation pour une conscience claire des atouts et besoins de l’Afrique. Avec la multipolarité qui se met en place, la possibilité d’avoir des partenariats occidentaux, russes ou chinois qui imposent la marche à suivre doit être évitée.

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