ÉCHANGES DEBATS ENTRE PARTIS POLITIQUES
Le lundi 1er juillet, Marine Tondelier, secrétaire des Ecologistes-EELV, a publiquement répondu à Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), qui avait proposé un débat à Jean-Luc Mélenchon en vue du second tour des élections législatives. Le RN et le Nouveau Front populaire se trouvent en compétition dans la plupart des circonscriptions. Tondelier a affirmé qu’après Manuel Bompard (LFI) et Olivier Faure (PS), c’était maintenant à son tour de représenter leur coalition au 3e débat.
Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a également répondu à Bardella en soulignant qu’un débat entre les deux projets politiques était nécessaire pour les Français. Il a toutefois précisé que le candidat du Nouveau Front populaire pour la primature n’avait pas encore été désigné, ajoutant que Bardella devrait adresser ses arguments aux insoumis, le premier mouvement en nombre d’élus au premier tour de cette coalition.
PRÉOCCUPATIONS POLITIQUES EN FRANCE ET EN EUROPE
Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a exprimé son inquiétude quant aux résultats du premier tour des élections législatives françaises, déclarant que cela représentait un grand danger. Il a souligné non seulement les résultats français, mais aussi l’influence russe et des services russes dans de nombreux partis radicaux de droite en Europe. Ces révélations mettent en lumière une situation préoccupante pour la France et l’ensemble du continent européen.
RESULTATS DU PREMIER TOUR DES ELECTIONS LEGISLATIVES
Le Rassemblement national et ses alliés, dirigés par Eric Ciotti, sont arrivés en tête du premier tour des élections législatives anticipées avec 33,15% des voix. Ils sont suivis par les partis de gauche du Nouveau Front populaire avec 27,99% et la coalition du camp présidentiel regroupée sous la bannière Ensemble avec 21%, selon les chiffres quasi définitifs du ministère de l’Intérieur. La campagne de l’entre-deux-tours a débuté dès le lundi.
POSITIONNEMENT DES PARTIS POLITIQUES POUR LE SECOND TOUR
Yaël Braun-Pivet et Bruno Le Maire ont maintenu une distinction entre La France insoumise (LFI) et le reste de la gauche. Braun-Pivet a appelé à voter pour les partis de gauche républicains tels que les socialistes, les écologistes et les communistes, en incitant les électeurs du camp présidentiel à se prononcer au cas par cas face à un choix entre le RN et LFI au second tour des législatives. De son côté, Le Maire a appelé à voter pour un candidat du camp social-démocrate au second tour, en excluant LFI de cette recommandation.
Face à l’éventualité d’une majorité d’extrême droite à l’Assemblée nationale après le second tour, les Républicains n’ont pas donné de consigne de vote à leurs électeurs, suscitant des réactions au sein même du parti. Virginie Duby-Muller, vice-présidente LR, a regretté cette absence de consigne et a exprimé son point de vue lors d’une intervention sur France Inter.
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