Nous sommes le samedi 1er avril. Aujourd’hui, plusieurs revalorisations entrent en vigueur : le RSA, les allocations familiales, mais aussi l’allocation chômage : +1,9%. La dernière revalorisation date de l’été dernier, à 2,9%. Ce coup de pouce est toujours suspendu à la validation d’un décret par le conseil d’État.
Il s’agit d’une mesure exceptionnelle décidée par les partenaires sociaux face à l’inflation. Chaque organisation a fait une proposition, plus ou moins élevée. Par exemple, la CGT a proposé une revalorisation de 6%.
Deux revalorisations en 2023
Finalement, une revalorisation de 1,9% a été retenue, soit 19 euros de plus par mois en moyenne. Seule la CGT a refusé de signer l’accord. Cette année, il y aura donc bien deux revalorisations de l’allocation chômage, à en croire le patron du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux. La prochaine, comme tous les ans, aura lieu en juillet.
Pour Denis Gravouil, en charge du dossier à la CGT, il faudra aller encore plus loin.
Revoir l’allocation minimale
« On a une revendication qu’on a réussi à porter et que les autres organisations syndicales appuient, c’est qu’il y ait une vraie allocation minimale. Officiellement, il y a une allocation minimale de 30 euros à peu près. Sauf que les gens qui sont en temps partiel par exemple, ils n’ont pas 30 euros par jour. Il est indispensable que l’allocation démarre avec cette vraie allocation minimale en dessous de laquelle on ne puisse pas descendre ».
Au troisième trimestre 2022, le montant de l’allocation mensuelle nette était de 1.006 euros en moyenne, selon l’Unédic.