in

EN DIRECT – Thierry Breton promet que l’Europe « continuera à aider l’Ukraine massivement »

BFMTV



breton 1524446

« La situation devient dramatique »: L’alerte de l’association humanitaire Doc4Ukraine devant les coupures de courant

Caroline Didier, de l’association Doc4Ukraine, qui forme et envoie des soignants en Ukraine, était notre invitée. Elle a signalé: « La situation est très tendue sur place. On est proche du black out total à Kiev et Lviv où arrivent les blessés ».

Des coupures électriques aux conséquences des plus concrètes. « Il n’y a plus de réseau téléphonique et ça veut dire qu’on stoppe les opérations dans les hôpitaux, et les produits vont manquer. La situation devient dramatique », a-t-elle listé, remarquant encore:

« Et il y a beaucoup de tours dans ces villes donc pas d’électricité ça veut dire pas d’ascenseur, pas d’eau, pas de chauffage et pour les personnes âgées ».

D’autant plus problématique que l’hiver slave est déjà là, a noté la militante associative: « Les températures sont froides, les neiges sont arrivées et on est arrivé à la période du gel ».

Elle a conclu par un appel: « On appelle les entreprises françaises à nous rejoindre pour lutter contre le froid sur place, fournir du matériel de santé et alimentaire ».

Quand l’Europe se barricade face à la menace

Vendredi, la Finlande annonçait la construction d’un mur pour la protéger de la Russie dont elle est limitrophe, à compter de mars 2023.

Les pays baltes ont également dit l’intention d erenforcer leur protection face au voisin russe. Retrouvez l’analyse de notre journaliste en plateau ce matin.

Le ministre de la Défense néo-zélandais s’est rendu à Kiev

Le ministre de la Défense néo-zélandais, Peeni Henare, s’est rendu en Ukraine, à Kiev, où il a, entre autres, rencontré son homologue local, Oleksii Reznikov.

L’ambassadeur ukrainien en Australie et Nouvelle-Zélande, auteur du tweet ci-dessus, s’est réjoui de ce voyage diplomatique, y voyant le « signal fort du soutien du gouvernement néo-zélandais et une visite historique ». « C’est la première fois qu’un ministre venu de Wellington vient à Kiev », a-t-il souligné.

Bombardement de Zaporijia: menace autour des déchets nucléaires selon un expert

Alors qu’il notre invité en plateau ce matin, Ludovic Dupin, directeur de l’Information de la Société française d’énergie nucléaire, a écarté la menace d’une catastrophe atomique majeure à Zaporijia: « La centrale a été mise en arrêt à froid – donc loin de sa température de fusion – mais il reste de la matière nucléaire sur le site ». 

Ce qui ne signifie pas que tout risque soit balayé. Mais celui-ci tient plutôt à la présence de déchets nucléaires sur place. « Une explosion est passée pas loin d’un site de déchets nucléaires, donc Rafael Grossi (directeur de l’AIEA, NDLR) a raison de dire qu’il faut arrêter », a pointé Ludovic Dupin, avant d’indiquer une possible conséquence de ce bombardement:

« On risque une grave pollution locale. Les combustibles usés sont sous les dômes en béton mais d’autres déchets sont moins protégés ». 

Quant à savoir qui tire, l’expert a refusé de s’avancer: « Les gens qui tirent savent très bien où ils le font, mais les Ukrainiens, comme les Russes savent très bien comment est faite la centrale ».

Au centre du duel à Zaporijia: la concurrence des mémoires autour de Tchernobyl

Selon notre consultant pour le domaine militaire, le général Jérôme Pellistrandi, ce jeu dangereux autour de la centrale de Zaporijia s’explique par une différence dans le souvenir de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

Tandis que les Ukrainiens en sont toujours traumatisés, « les soldats russes sont souvent jeunes », a remarqué l’officier: « Pour eux, Tchernobyl on ne leur en a jamais parlé car c’était un échec soviétique, ça ne leur parle pas. Donc la centrale est seulement un truc sur le front ».

Malgré des tensions entre les deux hommes autour de la guerre en Ukraine, Poutine félicité la victoire « convaincante » de Tokaïev dans la présidentielle kazakh

Le président russe Vladimir Poutine a salué lundi la victoire de son homologue kazakh Kassym-Jomart Tokaïev, réélu la veille dans ce pays d’Asie centrale, allié traditionnel de Moscou mais qui a pris certaines distances depuis l’invasion de l’Ukraine.

« Vous avez reçu une preuve de confiance convaincante de vos compatriotes », a indiqué Vladimir Poutine, cité dans un communiqué du Kremlin, assurant que le « partenariat stratégique » et l’alliance entre Astana et Moscou « progressaient avec un succès remarquable ».

Pour Breton, « L’Europe est concernée au premier chef » par la guerre en Ukraine

Interrogé au sujet du conflit, Thierry Breton a affirmé: « Bien sûr, c’est l’Europe qui est au premier chef concernée ».

Il a listé les « quatre fronts » sur lesquels l’UE était selon lui sollicitée:

« L’Europe continuera à assister massivement l’Ukraine notamment dans ses besoins en matériel militaire. Il faut aussi l’assister en matière économique – On a proposé 18 milliards d’euros de soutien. Il y a aussi le front humanitaire ».

« Il faut peut s’attendre à de nouveaux migrants cet hiver », a-t-il achevé.

« C’est un président en guerre »: le commissaire européen Thierry Breton renouvelle sa confiance à Volodymyr Zelensky après la chute d’un missile en Pologne

Les déclarations de Volodymyr Zelensky après la chute meurtrière d’un missile en Pologne, rejetant la faute sur la Russie alors qu’il est rapidement apparu que les projectile provenaient des armes ukrainiennes, ont semé le trouble la semaine dernieère.

Sur BFMTV, Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, l’a soutenu ce matin: « Volodymyr Zelensky est quand même un chef d’Etat en guerre, une guerre difficile, cruelle! Et il s’est corrigé, dont acte. »

« Quand il y a suspicion on regarde plutôt vers Moscou que Kiev. Car l’origine de tout ça, c’est la guerre, l’agression menée par Vladimir Poutine! » a-t-il également rappelé.

Bombardement de Zaporijia: un député ukrainien dénonce le « chantage nucléaire de Poutine »

Oleksiy Goncherenko est intervenu ce matin sur BFMTV pour réfuter l’idée de toutre responsabilité ukrainienne dans les tirs sur la centrale de Zaporijia: « Quelle raison aurait l’Ukraine de frapper sa propre centrale sur son territoire? D’avoir une catastrophe nucléaire sur son territoire? »

« Poutine utilise le chantage nucléaire contre tout le monde », a encore assuré le parlementaire d’opposition.

Les belligérants s’accusent mutuellement du bombardement

Les belligérants ont multiplié les accusations l’un envers l’autre. Pour le ministère russe de la Défense, dans un communiqué, « le régime de Kiev ne cesse pas les provocations afin de créer la menace d’une catastrophe à la centrale nucléaire de Zaporijia« .

Pour sa part, l’agence nucléaire ukrainienne a accusé la Russie d’avoir bombardé le site de la centrale.

« Ce matin du 20 novembre 2022, à la suite de nombreux bombardements russes, au moins 12 frappes ont été enregistrées sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijia », a déclaré Energoatom, accusant les Russes d' »organiser une fois de plus un chantage nucléaire et mettre le monde entier en danger ».

Bombardement de Zaporijia: le patron de l’AIEA appelle à « arrêter cette folie »

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a dénoncé dimanche sur BFMTV des tirs « délibérés et ciblés » contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, appelant à « arrêter cette folie ». La Russie et l’Ukraine se sont à nouveau accusées mutuellement dimanche d’avoir bombardé cette centrale nucléaire située dans le Sud ukrainien et occupée militairement par l’armée russe.

Kiev a en outre démenti avoir exécuté plusieurs soldats russes qui s’y étaient rendus. « Des explosions ont eu lieu sur le site de cette centrale nucléaire majeure, ce qui est complètement inacceptable », a déclaré Rafael Grossi, dans un entretien à la chaîne française BFMTV.

« Qui que ce soit, cela doit s’arrêter immédiatement », a exhorté le chef de l’AIEA, en insistant: « Les gens qui font ça savent où ils frappent. C’est absolument délibéré, ciblé ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

l'exécutif souhaite éviter le pire à tout prix

l’exécutif souhaite éviter le pire à tout prix

Le président Macron accuse la Russie d’un « projet de prédation » en Afrique

Le président Macron accuse la Russie d’un « projet de prédation » en Afrique