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Emmanuel Macron enlève sa montre “à 80.000 euros” en pleine interview, Twitter s’emballe



Le geste du président français Emmanuel Macron d’ôter sa montre lors d’une interview télévisée à l’Élysée face à Julian Bugier et Marie-Sophie Lacarrau a suscité beaucoup de commentaires et de spéculations. Des médias et des internautes ont cherché à comprendre la raison de ce geste apparemment anodin.

Certains y voient un signe de modestie et de simplicité de la part du président, tandis que d’autres y voient une tentative de se rapprocher de l’opinion publique. D’autres encore ont suggéré que ce geste pourrait être interprété comme une tentative de cacher une montre de luxe, qui pourrait être considérée comme inappropriée en temps de crise.

Le président a lui-même répondu à cette question lors d’une interview sur France Bleu : il a retiré sa montre pour éviter les bruits parasites qui pourraient perturber l’enregistrement de l’interview. En effet, la montre a tendance à gratter contre la table ou contre le micro, ce qui peut rendre difficile la prise de son.

Cette explication simple a mis fin aux spéculations et aux conjectures, mais elle souligne également l’importance de la communication non-verbale et de l’image publique en politique. Les gestes et les comportements des responsables politiques sont scrutés et analysés par les médias et le public, qui cherchent à lire entre les lignes et à déchiffrer leur message.

Dans un contexte de crise sanitaire et économique sans précédent, les responsables politiques sont soumis à une forte pression pour montrer leur empathie et leur proximité avec les citoyens, tout en continuant à assumer leurs responsabilités institutionnelles. Cette situation peut créer des tensions et des contradictions dans le discours et les comportements des politiques, qui doivent trouver le juste équilibre entre le sérieux et la sobriété, d’une part, et l’humilité et l’humanité, d’autre part.

Le geste d’Emmanuel Macron d’ôter sa montre peut donc être interprété comme une forme de retouche d’image de sa part, qui cherche à montrer sa simplicité et son authenticité, tout en préservant la dignité de sa fonction présidentielle. Ce geste s’inscrit dans une tendance plus large de la communication politique, qui privilégie aujourd’hui la proximité et l’émotion, plutôt que l’argumentation et la logique.

Cette tendance est due en partie à l’évolution des médias et de la culture médiatique, qui valorisent les images et les émotions fortes, au détriment des débats de fond et de l’expertise. Cette tendance est également due à l’évolution de la société elle-même, qui tend à privilégier la spectacle et l’immédiateté, au détriment de la longue durée et de la réflexion.

Dans ce contexte, les responsables politiques sont contraints de s’adapter à ces nouvelles exigences de communication, tout en préservant leur intégrité et leur crédibilité. Ils doivent trouver le juste équilibre entre la nécessité de montrer leur humanité et leur proximité avec les citoyens, et la nécessité de préserver leur image d’autorité et de leadership.

Cette tâche complexe requiert une grande habileté de la part des politiques, qui doivent être capables de jongler avec des impératifs contradictoires et souvent antagonistes. Ils doivent être capables de se mettre en scène sans jamais perdre leur dignité, de montrer leur simplicité sans jamais donner l’impression de s’abaisser, et de communiquer leur empathie sans jamais faillir à leur devoir de responsabilité.

En fin de compte, le geste d’Emmanuel Macron d’ôter sa montre peut être vu comme un exemple de cette habileté, qui consiste à montrer sa proximité avec les citoyens sans sacrifier à la dignité de sa fonction. Il rappelle également l’importance de la communication non-verbale en politique, qui peut révéler autant de choses (voire plus) que les mots eux-mêmes.

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