in

Elisabeth Borne veut lancer des « coopérations plus denses » avec l’Algérie

Elisabeth Borne veut lancer des « coopérations plus denses » avec l’Algérie


Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ».

La première ministre française, Elisabeth Borne, et son homologue algérien, Aymen Benabderrahmane, à Alger, le 9 octobre 2022.

Les mots comptent, surtout dans la relation tourmentée entre la France et l’Algérie. La première journée de la visite d’Elisabeth Borne à Alger, dimanche 9 octobre, a été l’occasion d’échanger avec son homologue algérien, Aymen Benabderrahmane, des amabilités rhétoriques qui en disent long sur la volonté des deux capitales d’effacer l’acrimonie de l’année écoulée. Dans une déclaration à la presse à l’issue de la cinquième édition du comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN, le format diplomatique encadrant les relations entre les deux exécutifs), M. Benabderrahmane a loué « la qualité du dialogue », « l’esprit excellent » et « le partenariat de haut niveau inédit et exceptionnel » qui s’ébauche à ses yeux entre Paris et Alger.

La première ministre française s’est félicitée, pour sa part, de « l’atmosphère de confiance et de fraternité » qui a marqué cette première journée à Alger, illustration de l’« engagement » des deux pays « dans la mise en œuvre d’une relation renouvelée », afin de « bâtir des coopérations plus denses encore entre la France et l’Algérie ». Selon Mme Borne, la réunion de ce comité intergouvernemental, auquel participaient une quinzaine de ministres français – dont certains ont signé plusieurs accords techniques –, ancre « une nouvelle dynamique et un cycle durable qui profitera à nos deux peuples et leur jeunesse ».

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Elisabeth Borne se rend à Alger pour conforter le réchauffement franco-algérien

Détail significatif, les deux chefs de gouvernement n’ont cessé de se référer, dans leur adresse aux journalistes, à la rencontre, fin août à Alger, entre les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron. Une façon d’admettre que la nouvelle dynamique esquissée est d’abord et avant tout le fruit d’une relation personnelle entre MM. Tebboune et Macron et qu’il convient désormais de « traduire en actes la vision de nos chefs d’Etat », selon la formule de Mme Borne. Et d’avouer, surtout, que rien n’est gagné si la mobilisation des appareils administratifs des deux côtés ne suit pas. La présence d’une délégation ministérielle française importante – à laquelle la partie algérienne a été sensible – visait précisément à nouer des relations individuelles entre les responsables des deux exécutifs, afin d’entraîner dans leur sillage leurs services respectifs.

« Le temps de l’incompréhension est derrière nous »

Il vous reste 62.96% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En Suède, dans l’attente d’un gouvernement, l’extrême droite polarise

En Suède, dans l’attente d’un gouvernement, l’extrême droite polarise

EN IMAGES | Venezuela : 22 morts et plus de 50 disparus dans un glissement de terrain

EN IMAGES | Venezuela : 22 morts et plus de 50 disparus dans un glissement de terrain