EUROPEAN ELECTIONS: L’EXTRÊME DROITE VISE UNE HAUSSE DES VOTES ET ABANDONNE L’AfD ALLEMAND
Le parti de la liberté de Geert Wilders a soutenu un référendum néerlandais sur le "Nexit" pour quitter l’UE mais déclare désormais : "Je vois qu’il n’y a plus de soutien pour un Nexit aux Pays-Bas". De même, le Parti finlandais ne cherche plus activement une sortie finlandaise, ou "Fixit" de l’UE : "Il n’est pas réaliste que la Finlande quitte unilatéralement l’UE" dans un avenir proche.
Le leader des Démocrates suédois, Jimmie Akesson, n’a pas abandonné complètement l’idée et souhaite supprimer l’adhésion de la Suède à l’UE de sa constitution. Marine Le Pen n’a jamais été une adepte de l’UE non plus, mais elle ne parle plus de la quitter. Elle a cherché à accuser ses responsables de "promouvoir l’islamisme et le wokisme" et de chercher à supprimer les frontières de l’Europe. Son parti est maintenant dirigé par Jordan Bardella, en tête de la liste électorale de l’UE. Mais un ancien patron de l’agence Frontex de l’UE, Fabrice Leggeri, est en troisième position.
COMMENT SE DESSINENT LES POLITIQUES NATIONALISTES DANS LE PARLEMENT EUROPÉEN APRÈS LES VOTES DU 6 au 9 juin EST DIFFICILE À PRÉDIRE. Cependant, les partis d’extrême droite sont bien plus organisés qu’auparavant, comme en a témoigné le rassemblement de Madrid. Même le président argentin Javier Milei était présent.
"Il s’agit d’une longue trajectoire [pour l’extrême droite] pour former des liens internationaux et des réseaux internationaux", déclare Matthias Dilling. La question est de savoir s’ils ont la même ambition que Giorgia Meloni. "Je veux essayer quelque chose qui n’est pas facile mais fascinant, reproduire en Europe ce que nous avons réalisé en Italie", a-t-elle déclaré à la télévision italienne.
Le contexte politique européen est en pleine mutation, avec des partis nationalistes remettant en question l’adhésion à l’UE et cherchant à renforcer leurs alliances internationales. Les élections européennes du 26 mai 2019 ont marqué un tournant dans ce mouvement, avec une montée en puissance de l’extrême droite et des partis anti-UE. Les thèmes de l’immigration, de la sécurité et de la souveraineté nationale ont joué un rôle prépondérant dans les discours des partis nationalistes lors de ces élections.
La montée de l’extrême droite et la remise en question de l’adhésion à l’UE ne sont pas des phénomènes isolés en Europe. Ils s’inscrivent dans un contexte plus large de montée du nationalisme et du populisme à travers le continent. Les partis d’extrême droite cherchent à capitaliser sur les inquiétudes des électeurs concernant l’immigration, la mondialisation et la gouvernance de l’UE pour renforcer leur propre position politique.
Les prochaines élections européennes seront donc cruciales pour déterminer l’avenir de l’UE et l’équilibre politique du continent. Les partis nationalistes et anti-UE espèrent capitaliser sur la vague de mécontentement populaire pour renforcer leur présence au Parlement européen et peser sur les décisions politiques de l’UE. La question de la souveraineté nationale et de la coopération européenne sera au cœur des débats lors de ces élections cruciales.
Pour en savoir plus sur les enjeux des élections européennes et les positions des différents partis politiques, consultez les liens suivants :
- [Site officiel des élections européennes](https://elections européennes.eu/)
- [Partis politiques européens](https://partis politiques.eu/)
- [Union européenne : quels enjeux ?](https://union européenne.fr/)