Un dossier est au cœur de ce différend : le siège de l’Autorité de régulation et de contrôle du projet de l’autoroute Abidjan-Lagos. Ce chantier sous-régional, lancé en 2013 pendant le mandat de l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, est sur le point d’être exécuté.
Mais, son successeur Muhammadu Buhari, ainsi que les autres chefs d’État impliqués dans ce projet de corridor, Patrice Talon, Alassane Ouattara, Faure Essozimna Gnassingbé et Nana Akufo-Addo, doivent trancher sur le choix du pays qui abritera le gendarme du projet.