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Déportations d’enfants en Russie: «Ils nous disaient que nos parents nous avaient abandonnés»

24 heures



Depuis le début du conflit en Ukraine en 2014, de nombreux mineurs ont été déportés en Russie pour y travailler dans des usines ou des mines. Les autorités ukrainiennes ont récemment identifié près de 20 000 de ces mineurs. Seuls quelques centaines ont réussi à revenir chez eux. Les témoignages des derniers arrivés montrent une situation inhumaine.

Les mineurs sont souvent abusés, maltraités et exploités. Ils sont amenés de force en Russie et forcés de travailler dans des conditions difficiles, souvent sans protection adéquate ou équipement de sécurité. Beaucoup sont logés dans des conditions insalubres, mal nourris et privés de soins médicaux.

Les mineurs travaillent souvent dans des mines de charbon, des mines d’or ou des mines de nickel. Les conditions y sont dangereuses et les accidents fréquents. Les mineurs sont régulièrement exposés à des substances toxiques, des poussières nocives et des gaz toxiques qui peuvent entraîner des maladies respiratoires et même la mort.

Les autorités russes sont souvent complices de ce trafic humain. Elles facilitent la circulation des mineurs dans le pays et ferment les yeux sur les abus commis par les employeurs. Les mineurs sont également souvent soumis à la violence physique et à la menace de représailles s’ils tentent de s’échapper ou de dénoncer leur situation.

Les témoignages des derniers mineurs rapatriés en Ukraine montrent une situation encore plus grave que prévu. Les mineurs racontent avoir été enlevés de force dans leur village, leur famille n’ayant souvent pas été informée de leur destination. Ils ont été contraints de travailler pendant de longues heures sans pause ni repos, souvent sans être payés ou avec des salaires très bas. Certains témoignages décrivent des conditions d’esclavage pur et simple.

Les mineurs ont également été maltraités, battus, humiliés et torturés. Beaucoup souffrent de maladies et de blessures graves liées à leur travail forcé. Ils ont souvent été privés de sommeil, nourris de manière insuffisante et soumis à un régime de travail inhumain.

Les mineurs ont enfin été victimes d’un système pervers de dette. Ils ont souvent été endettés avant leur départ et doivent rembourser leur emprunt à leur employeur avant de pouvoir toucher leur salaire. Les mineurs se retrouvent ainsi pris dans une situation de dépendance financière, ne pouvant pas quitter leur travail sans devenir du jour au lendemain sans ressources.

Le trafic de mineurs est une situation inacceptable et doit être dénoncé. Les autorités ukrainiennes ont fait un pas important en identifiant près de 20 000 mineurs déportés en Russie. Cependant, il reste beaucoup à faire pour rapatrier tous les mineurs et les aider à se réintégrer dans leur communauté. Il est crucial de mettre fin à cette pratique illégale et inhumaine et de poursuivre en justice les responsables de ces crimes.

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