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Crise dans les urgences: le Parti québécois dénonce l’immobilisme du gouvernement

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Le gouvernement n’en fait pas assez pour résorber les débordements dans les urgences, estime le Parti québécois, qui demande la mise en place d’une «véritable» cellule de crise.

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Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé mercredi la formation d’une cellule de crise dont le mandat sera de formuler des «recommandations spécifiques» qui permettront au gouvernement de désengorger les urgences dans la région métropolitaine.

Pour l’instant, cette cellule est composée de PDG des CISSS et des CIUSSS du grand Montréal et «d’autres experts» terrain, a expliqué le gouvernement.

De l’avis du Parti québécois, cette annonce paraît «improvisée, insuffisante et incomplète», considérant la gravité de la situation.

«Fermetures d’urgences, taux d’occupation de plus de 150 % selon les régions, crise cardiaque traitée trop tard, patients qui attendent plus de 15 heures sans obtenir de services malgré un état de santé précaire : c’est franchement inquiétant, car un niveau aussi élevé d’achalandage, et ce partout au Québec, met à risque la santé et la sécurité des patients!» s’est inquiété le député Joël Arseneau dans un communiqué de presse.

Le député péquiste remarque par ailleurs que les mesures déjà prévues par le plan santé du ministre Dubé ne répondent pas à l’urgence immédiate. «On parle de mesures à moyen et long terme», a-t-il expliqué.

Par conséquent, le PQ juge que le caractère exceptionnel de la situation requiert l’application de mesures exceptionnelles, en prenant pour exemple le cas de la crise sanitaire.

«Ce qu’il faut envisager, c’est la mise sur pied d’un comité national de crise qui regrouperait, non pas uniquement des gestionnaires de Montréal, mais aussi, et surtout experts indépendants, des urgentistes, les syndicats et le personnel sur le terrain, notamment pour trouver des solutions concrètes et applicables immédiatement» a déclaré M. Arseneau.

Et comme le nœud du problème est le manque de personnel, le PQ estime qu’il faut adopter le plus tôt possible des «mesures fortes» de rétention et d’attraction, comme l’adoption de ratios soignants/patients sécuritaires ou encore l’abolition du temps supplémentaire obligatoire.

Pour assurer une «première ligne efficace», le parti de Paul St-Pierre Plamondon croit qu’il faut donner des options aux Québécois à l’extérieur de l’urgence, notamment avec les CHSLD et le soutien à domicile.

«Le débordement actuel vécu dans les urgences démontre que le Guichet d’accès à la première ligne (GAP) du ministre Dubé ne fonctionne pas, car si tel était le cas, on ne serait pas rendu là », a conclu Joël Arseneau.



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