in

Amsterdam accueillera les déchets de Rome… si la Suisse le veut bien

Amsterdam accueillera les déchets de Rome… si la Suisse le veut bien



La ville de Rome fait face depuis plusieurs années à des difficultés pour la gestion de ses déchets. Ces problèmes ont été accentués depuis la fermeture de la décharge de Malagrotta en 2013, ce qui affecte régulièrement les rues de la capitale. Afin de soulager la pression sur la ville, l’administration de Rome a souvent signé des contrats pour envoyer une partie de ses ordures vers d’autres endroits.

Le 27 mars dernier, la société publique AMA, qui gère les déchets à Rome, a trouvé un accord avec l’administration de la ville d’Amsterdam pour envoyer 900 tonnes de déchets par semaine. Cette décision a provoqué une controverse internationale, car les déchets italiens sont régulièrement exportés vers des pays voisins, provoquant des tensions avec les populations locales.

L’association suisse Public Eye, qui lutte contre les pratiques commerciales injustes, a également dénoncé cette pratique d’exportation de déchets, affirmant que le traitement de ces déchets coûte moins cher à l’étranger qu’en Italie, ce qui encourage les sociétés à continuer à exporter les déchets. De plus, cette situation nuit à la transition vers une économie plus circulaire, en empêchant la mise en place d’un système de tri et de recyclage efficace en Italie.

Le problème de la gestion des déchets en Italie va au-delà de la simple exportation vers d’autres pays. Le gouvernement italien a récemment approuvé un plan pour la construction de nouvelles incinérateurs dans le pays, ce qui a suscité de vives protestations de la part des citoyens et des organisations environnementales. Ces incinérateurs sont controversés car ils peuvent avoir des effets négatifs sur la santé des populations locales et contribuer à la pollution atmosphérique.

La gestion des déchets est un enjeu complexe, qui nécessite une approche holistique et une collaboration internationale pour trouver des solutions durables. Les villes doivent travailler à la réduction de la quantité de déchets produits, au tri et au recyclage des matériaux, ainsi qu’à la recherche de solutions innovantes pour la gestion des déchets organiques. De plus, il est essentiel d’impliquer les citoyens dans ces efforts pour encourager les comportements éco-responsables et créer une culture de la durabilité.

En conclusion, l’histoire des déchets entre Rome et Amsterdam est un exemple de problèmes plus larges liés à la gestion des déchets en Italie et dans le monde. Il est temps pour les villes de travailler ensemble pour trouver des solutions durables et créer un avenir plus vert et plus prospère pour tous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

8d8d42a13d82eae18890c6e80afa7ce4

Une étude de Google et de Stanford mélange joyeusement ChatGPT avec Les Sims.

La Suisse défend sa politique de gel des avoirs russes

La Suisse défend sa politique de gel des avoirs russes