C’est dans une salle de conférence comble de l’état-major des armées ivoiriennes, au Plateau, que Téné Birahima Ouattara, ministre de la Défense, s’est entretenu avec les représentants des familles des 49 militaires arrêtés le 10 juillet à Bamako, les autorités maliennes les soupçonnant d’être des « mercenaires ».
Craintes
Près d’un mois après leur interpellation, alors que les négociations, menées sous l’égide du Togo, patinent, les proches des soldats ne cachent pas leur inquiétude et leurs interrogations. Face au général Lassina Doumbia, chef d’état-major des armées, Alfred Kouassi, le père du lieutenant Adam Sanni Kouassi, à la tête du détachement, a remercié les autorités ivoiriennes pour leur implication dans le dossier et leur a fait part de ses craintes.
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« Nous avons entendu à travers les réseaux sociaux que les autorités maliennes envisageraient de mettre nos enfants sous mandat de dépôt. Si cela s’avérait juste, disposez-vous de moyens légaux pour que cette menace ne soit mise à exécution ? Si les négociations échouent, quel moyen reste-t-il pour les libérer ? », a-t-il demandé.