Les premières démarches de restauration du site des Monts d’Arrée, ravagé par des incendies d’une ampleur sans précédent, ont été lancées et devront être achevées d’ici à un an, ont annoncé mardi le département du Finistère et la préfecture. « Afin de rendre ce site emblématique le plus rapidement possible aux Finistériens, le président du conseil départemental et le préfet du Finistère ont décidé de créer un comité de pilotage dédié à la restauration des Monts d’Arrée », indiquent-ils dans un communiqué.
Des travaux qui relèvent de la main de l’homme
Il s’agit de conduire les travaux de restauration du site « dans des délais extrêmement brefs », a assuré lors d’une conférence de presse sur le site ravagé le président du conseil départemental, Maël de Calan. Une première réunion du comité de pilotage, constitué notamment des services de l’État, des pompiers (SDIS), des collectivités territoriales et du Parc national régional (PNR) d’Armorique, se tiendra dès le 1er septembre.
« L’ensemble des travaux de restauration qui relèvent de la main de l’homme », dont « les souches à enlever, les arbres à replanter, les chemins à restaurer, les clôtures à rebâtir, la chapelle à restaurer » devront être « finalisés avant le 18 juillet 2023, qui sera le triste anniversaire de cet incendie criminel », a assuré Maël de Calan. « Le département prendra ses responsabilités et financera les équipements » nécessaires, a-t-il ajouté, annonçant que la restauration de la chapelle érigée au sommet du mont Saint-Michel de Brasparts serait conduite par l’ancien ministre de la Culture de Jacques Chirac Jean-Jacques Aillagon.
1.770 hectares ravagés
Un temps menacé par les flammes, l’édifice emblématique du Finistère et visité chaque année par quelque 120.000 personnes, a pu en réchapper, mais des travaux sont nécessaires à sa mise en valeur. L’incendie qui s’est déclaré le 18 juillet, au sein d’un site naturel connu pour sa biodiversité, au cœur du parc national régional (PNR) d’Armorique, a ravagé quelque 1.770 hectares, essentiellement de landes.
Les deux départs de feu à l’origine du sinistre sont d’origine criminelle, selon le parquet de Quimper chargé de l’enquête avec le parquet de Brest.